Ligue des champions, huitièmes de finale, les points chauds
mardi 19 décembre 2023
Résumé de l'article
Manchester City affronte des adversaires familiers, Diego Simeone et Simone Inzaghi mettent leur amitié de côté, la Real Sociedad prépare la chute de Paris et Naples affronte Barcelone.
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Après le tirage au sort des huitièmes de finale de décembre, les candidats encore en lice ont pris connaissance du premier obstacle qui les sépare d'une victoire en UEFA Champions League.
Voici notre liste de points chauds des huitièmes de finale.
Tirage des huitièmes
Porto (POR) - Arsenal (ENG)
Napoli (ITA) - Barcelone (ESP)
Paris (FRA) - Real Sociedad (ESP)
Inter (ITA) - Atlético de Madrid (ESP)
PSV (NED) - Dortmund (GER)
Lazio (ITA) - Bayern (GER)
Copenhagen (DEN) - Man City (ENG)
Leipzig (GER) - Real Madrid (ESP)
Copenhague se prépare à retrouver City
Jacob Neestrup a dû se demander dans quoi il s'était engagé l'an dernier lorsque, quelques semaines seulement après son arrivée à la tête de Copenhague et alors que son équipe peinait dans l'élite danoise (elle a fini par remporter le doublé), elle a subi une douloureuse défaite 5-0 face à Manchester City.
On peut comprendre sa réaction à l'annonce d'une nouvelle confrontation en huitièmes de finale face à City : « C'est le tirage le plus difficile qui soit, c'est la meilleure équipe du monde ». Copenhague, c'est pourtant une autre paire de manches ces temps-ci, demandez à Manchester United. Les voisins de City ont été battus 4-3 lors de la quatrième journée au Parken, où même les hommes de Pep Guardiola avaient dû se contenter d'un point la saison dernière. « Nous avons montré qu'il était possible d'obtenir un bon résultat à domicile contre eux », a déclaré Neestrup. « Il s'agit de saisir les opportunités et de produire un résultat utile à emporter à Manchester. »
Inzaghi face à Simeone
« J'ai beaucoup gagné avec lui, notamment un Scudetto avec la Lazio », s'est souvenu Simone Inzaghi après avoir appris que son équipe, l'Inter, tombait sur l'Atlético de Madrid de son ancien coéquipier Diego Simeone. « L'Inter est extraordinaire en ce moment », a répondu l'Argentin, qui a également passé deux saisons avec les Nerazzurri. Mais on ne peut pas mener des équipes en finale de la Ligue des champions, comme l'ont fait ces deux-là, sans une efficacité à toute épreuve.
L'Inter et l'Atlético ont impressionné cette saison. Au moment du tirage au sort, le 18 décembre, les Nerazzurri avaient quatre points d'avance en tête de la Serie A, dans le sillage de la réussite de Lautaro Martínez et Marcus Thuram. L'Atléti, lui, était sur une série de 20 matches victorieux à domicile.
Vraiment facile pour Paris ?
L'Inter a dû se contenter de la deuxième place en phase de groupes, éclipsée par une équipe de la Real Sociedad qui s'est révélée cet automne même si elle était largement annoncée comme le tirage le plus facile du chapeau 1 pour Paris, dont toute la France estime qu'il a été particulièrement verni. « Je ne pense pas que nous soyons conscients de ce que nous faisons, de ce que cette équipe est en train de réaliser », a déclaré le coach de la Real, Imanol Alguacil, après le match nul à Milan qui a permis à l'équipe de s'emparer de la première place. « La clé, c'est d'avoir de très bons joueurs, prêts à aller au bout d'eux-mêmes pour mettre en application les idées de leur entraîneur. Ensuite, il faut être courageux. »
Récompense du club basque, la bande à Kylian Mbappé, mais l'équipe qui possède la meilleure défense de la phase de groupes ne manquera pas d'y croire.
Napoli - Barcelone, choc latin
« Toutes les équipes qui se sont qualifiées pour les huitièmes de finale sont fortes et n'importe quel tirage serait difficile, mais Barcelone l'est particulièrement », a déclaré Walter Mazzarri, l'entraîneur de Naples, après que son équipe a tiré au sort les quintuples vainqueurs de la C1. Naples et Barcelone ont eu du mal à faire preuve de constance à l'automne, l'équipe espagnole terminant en tête de son groupe malgré des défaites à l'extérieur contre le Shakhtar et l'Antwerp. Pourtant, ce match, en particulier l'aller dans un stade portant le nom de Diego Armando Maradona, qui a joué pour les deux équipes, est retentissant.
Naples a rebondi depuis l'arrivée de Mazzarri, et Khvicha Kvaratskhelia et Victor Osimhen peuvent faire des dégâts dans n'importe quelle défense. Si Naples profite de l'avantage du terrain, Barcelone, qui joue à l'Estadi Olímpic Lluís Companys pendant que le Camp Nou est rénové, pourrait avoir du mal à s'imposer.
Calendrier des huitièmes
Aller
13 février: Copenhagen - Man City, Leipzig - Real Madrid
14 février: Paris - Real Sociedad, Lazio - Bayern
20 février: Inter - Atlético de Madrid, PSV - Dortmund
21 février: Porto - Arsenal, Napoli - Barcelone
Retour
5 mars: Real Sociedad - Paris, Bayern - Lazio
6 mars: Man City - Copenhagen, Real Madrid - Leipzig
12 mars: Arsenal - Porto, Barcelone - Napoli
13 mars: Atlético de Madrid - Inter, Dortmund - PSV