Pas de vainqueur au Parc des stars

Il n'y a pas eu de vainqueur dans le premier choc entre les deux poids lourds de la Ligue 1, le Paris Saint-Germain FC et l'AS Monaco FC, dimanche soir au Parc des Princes (1-1), mais le spectacle était au rendez-vous selon les acteurs.

Jamais dans l'histoire de la Ligue 1 avait-on vu sur la pelouse les deux derniers meilleurs buteur de Serie A (Edinson Cavani et Zlatan Ibrahimović), le meilleur buteur de la Liga (Falcao) et le meilleur buteur de Ligue 1 (Zlatan) évoluer au milieu d'une foule d'internationaux. C'est la nouvelle saveur qu'offre ce qui a tout pour devenir un classique de la Ligue 1, la rencontre entre Paris, champion en titre, et Monaco, champion de Ligue 2 aux immenses ambitions.

Si cette première opposition entre deux équipes qui occupent déjà les deux premières places de la Ligue 1 n'a pas donné de vainqueur, elle a été marquée par une grande intensité même si Paris a joué mercredi son premier match d'UEFA Champions League de la saison, s'imposant chez l'Olympiacos FC (4-1). Entré à la place de Thiago Silva, blessé, Zoumana Camara a d'ailleurs confessé après le match l'impression de ne pas avoir quitté l'Europe. "On avait le sentiment de jouer un match de Champions League", a déclaré le défenseur. "C'était une rencontre de haut niveau."

Le ressenti était confirmé au bord du terrain par l'entraîneur parisien Laurent Blanc : "Il y a eu deux belles équipes et je crois que les deux entraîneurs ont essayé jusqu'au bout de gagner le match. Il y avait quelque chose qui fait que, je pense, les spectateurs et téléspectateurs ont dû se régaler". Son homologue Claudio Ranieri s'est dit impressionné par le champion en titre. "C'est une équipe très forte, qui nous a mis la pression. C'est donc un bon point que nous avons pris", a-t-il analysé.

Au nombre d'occasions, Paris a montré qu'il avait encore un petit avantage mais les Monégasques, qui ont égalisé par Falcao après l'ouverture du score de Zlatan, ont une nouvelle fois fait apprécier leur vitesse et leur spontanéité, même si Emmanuel Rivière est resté sur le banc. "On a une équipe jeune", rappelle Ranieri, "on doit encore progresser." En attendant c'est toute la Ligue 1 qui va tenter de s'accrocher dans le sillage de ces deux locomotives.