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Les Bleus se mettent dans le rythme

France 0-0 Uruguay
La domination française n'a pas été récompensée au Havre, pour la première de Didier Deschamps.

Didier Deschamps observe sa nouvelle équipe
Didier Deschamps observe sa nouvelle équipe ©AFP/Getty Images

L'ère Didier Deschamps pour l'équipe de France s'est ouverte par un quatrième nul 0-0 de rang contre l'Uruguay. Les champions d'Amérique du Sud ont tangué au stade Océane, au Havre, mais ils n'ont pas chaviré.

Face à une équipe qui a porté son invincibilité à 18 matches de rang et qui fut demi-finaliste de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, Deschamps n'a pas hésité à offrir sa première titularisation à Maxime Gonalons, à faire débuter le revenant Rio Mavuba et à sélectionner pour la première fois Mapou Yanga-Mbiwa. Le défenseur du Montpellier Hérault SC était d'ailleurs très proche de l'ouverture du score dans le premier quart d'heure quand sa tête piquée était détournée sur le poteau par Fernado Muslera, le gardien de la Celeste.

Privée de Luis Suárez et d'Edinson Cavani, l'Uruguay se montrait extrêmement prudente en évoluant avec trois défenseurs centraux. Deschamps en profitait pour faire entrer deux nouveaux, Christophe Jallet, à la place de Mathieu Debuchy, touché à une cheville, et Étienne Capoue. Très actif, le Toulousain offrait d'ailleurs une belle occasion en seconde période à Mathieu Valbuena. Peu après, Karim Benzema touchait lui aussi du bois sur une reprise du plat du pied.

Malchanceux dans leur dernier geste, les Français manquaient de se faire punir en fin de match. Pour sa première intervention de la rencontre, Hugo Lloris, le capitaine et gardien des quarts de finalistes de l'UEFA EURO 2012, était décisif dans les pieds de Sebastian Abreu.

"Je pense que nous avons eu des meilleures occasions, que ce soit en première ou en seconde période, face à une équipe qui est habituée à jouer ensemble", a noté Deschamps. "Nous avons eu des opportunités. C'était un peu plus débridé en fin de match mais on en a eu pas mal. C'est dommage, (un but) nous aurait donné un peu plus confiance."

"Dans le onze de départ, j'avais sept joueurs qui avaient moins de dix sélections. Il y a aussi des disparités physiques, ce qui amène du déchet. Mais au niveau de la maîtrise, il y avait plutôt de bonnes choses."

La France se tourne à présent vers la date fatidique du 7 septembre, à laquelle elle entamera les qualifications de la Coupe du Monde de la FIFA dans le Groupe I, en Finlande.

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