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L'audace de Löw a payé pour l'Allemagne

L'Allemagne a dû s'en remettre aux tirs au but pour briser la malédiction face à l'Italie en phase finale. Mais Joachim Löw avait bien préparé son coup.

Le sélectionneur allemand Joachim Löw félicite Mesut Özil
Le sélectionneur allemand Joachim Löw félicite Mesut Özil ©Getty Images

L'Italie n'est plus la bête noire de l'Allemagne, même si la malédiction n'a été brisée qu'aux tirs au but. Le sélectionneur de la Mannschaft Joachim Löw y est certainement pour quelque chose, lui qui n'a pas hésité à changer de système en abandonnant son classique 4-2-3-1 pour un 3-5-2 plus adapté aux débats contre les Azzurri.

"J'ai su à la fin d'Italie - Espagne qu'on jouerait dans ce système", assure Löw. L'Allemagne s'est ainsi adjugé la maîtrise de l'entrejeu, où Thomas Müller, Mesut Özil, Sami Khedira et Toni Kroos ont étouffé les actifs Emanuele Giaccherini, Marco Parolo et Stefano Sturaro.

"Le jeu de l'Italie est facilement lisible. Ils évoluent avec deux attaquants axiaux et joueurs excentrés placés haut. Il serait trop dangereux de leur faire face à 4 contre 4. Ils partent des ailes pour replonger vers l'axe, avant d'essayer de prendre la profondeur. Et ils y arrivent très bien, même si on les a bien bloqués."

Antonio Conte prend comme un compliment le fait que "les champions du Monde [aient] changé de formation pour nous affronter. Comme l'Espagne au tour précédent, les Allemands ont eu le ballon (59 % de possession), mais cela n'a pas suffi à désarçonner des Italiens bien en place.

"Il y a eu des périodes où notre conservation a fatigué l'Italie", retient Löw. "On aurait dû mieux les exploiter. Je n'ai jamais eu l'impression que l'Italie pouvait marquer dans le jeu."

Cependant, les Azzurri ont magistralement contenu les assauts de ce que Conte décrit comme "la meilleure équipe du monde" pendant la majeure partie des 120 minutes de la rencontre.

En effet, si l'option de Löw aurait pu s'avérer payante dans le temps réglementaire sans un penalty bêtement concédé et les parades d'un Gianluigi Buffon toujours au top, elle a dû s'en remettre à l'épreuve fatidique des tirs au but pour passer. Il n'en fallait pas moins pour se libérer de la malédiction.