Juve - Real, Allegri : "C'est notre tour"
samedi 3 juin 2017
Résumé de l'article
"Cette fois-ci, c'est à notre tour de soulever le trophée." On ne saurait faire plus clair : après la défaite en 2015, contre Barcelone, Massimiliano Allegri est revanchard.
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Massimiliano Allegri était en charge de la Juventus en finale de l'UEFA Champions League 2015, à Berlin, lors de la défaite 3-1 contre Barcelone. Il se confie à UEFA.com avant le choc contre le Real Madrid.
"Madrid a beaucoup de points forts. C'est une équipe extraordinaire, très technique et au jeu très rythmé. Ils ont l'habitude de ce genre de matches. Ce sera une grande finale. Nous devrions être très contents d'être arrivés en finale, mais cette fois, on aborde le match avec bien plus de confiance qu'en 2015.
Je ne sais pas sur quoi se jouera l'issue du match, car les finales se jouent souvent sur des épisodes isolés. Après 20 minutes contre Barcelone, il y a deux ans, on pensait avoir perdu. Puis nous sommes revenus, et nous pensions avoir repris la main, mais on s'est fait battre. Ce sera 95, voire 120 minutes, très longues et très palpitantes.
Comparé à la finale de Berlin, notre équipe est vraiment différente, à chaque poste. Il ne reste que quatre ou cinq joueurs. Nous avons gagné en confiance, nous sommes conscients de ce que nous savons faire, et l'ambiance est meilleure.
On a remporté cinq Scudetti de suite, atteint une finale de Champions League, conquis deux Coupes d'Italie, ainsi qu'une Supercoppa. L'équipe cherche toujours à placer la barre plus haut, et se fixer des objectifs plus élevés.
Le 4-2-3-1 m'est venu à l'idée quand je me suis rendu compte que notre équipe ne progresserait plus si nous conservions notre ancienne tactique. J'ai évalué la force des joueurs et j'ai tenté de les mettre à leur poste préféré. J'ai aussi tenté de favoriser l'attaque.
Au final, ce fut bénéfique : les joueurs s'éclatent plus sur le terrain, et ils font davantage d'efforts pour le collectif. C'est ce qui fait la différence : avoir de bons attaquants, et un bon équilibre derrière. C'est ça, le secret de la victoire.
Ce qui nous a permis de faire une si bonne saison, c'est avant tout nos deux gros matches en championnat, contre la Roma et le Napoli. Cela nous a boostés et permis d'atteindre la finale de la Champions League, car nous devions rester concentrés, être attentifs à chaque match. Quand on se déconcentre, on peut se distraire un court instant, et finir par perdre un match, voire une compétition.
Avons-nous tiré des enseignements de notre défaite en 2015 ? Oui, parce que dans la vie, on en apprend tous les jours, qu'on soit finaliste de Champions League ou non ! Peu nombreux sont ceux qui ont eu la chance de soulever le trophée. Cela n'arrive pas tous les ans. En trois ans, ce sera notre deuxième finale. Mais cette fois-ci, c'est à notre tour de soulever le trophée."