Corradini : "On a reçu un maillot de Buffon"

Les réactions des deux sélectionneurs, Corrado Corradini et Yannick Schwery, après la victoire de l'Italie 1-0 sur la Suisse dans la deuxième journée du Groupe A du Championnat d'Europe des moins de 19 ans de l'UEFA, à Cervia.

Corrado Corradini, sélectionneur de l'Italie
Avant le match, on a reçu un maillot de (Gianluigi) Buffon (le gardien international de l'Italie). Il était écrit "Allez les Italiennes" et il y avait les signatures de tous les autres joueurs de l'équipe d'Italie A. Ils voulaient nous dire bravo pour notre victoire contre la Russie et nous souhaiter bonne chance pour celui-ci. Les filles sont devenues dingues ; ça leur a boosté le moral.

Jouer la Suisse, c'est toujours difficile physiquement, épuisant. J'espère qu'elles vont se qualifier pour les demi-finales et qu'elles vont nous rejoindre à la Coupe du Monde. Je pense que personne ne se serait plaint si on avait fait 0-0. Elles ont de très bonnes attaquantes : (Cora) Canetta est très puissante et (Eseosa) Aigbogun très rapide – il a été difficile de les contenir.

Pour nous, Marta Mason a été très bonne à son entrée, en deuxième période. C'est une sorte de (Antonio) Cassano ou de (Mario) Balotelli.

Peu importe qui nous rencontrerons en demi-finale même si l'Allemagne est l'équipe la plus forte. Notre but était de nous qualifier pour la Coupe du Monde et nous avons réussi à le faire. Il n'y a plus de pression maintenant.

Yannick Schwery, sélectionneur de la Suisse
Bravo à l'Italie. Ce fut un très bon match, joué à un très haut niveau. Ce fut une bataille âpre, surtout au milieu de terrain où les deux équipes ont essayé de prendre le contrôle du ballon. Nous joueuses n'avaient peut-être pas l'habitude de jouer à un tel tempo et l'Italie a pris le dessus sur la fin physiquement.

On avait confiance parce que les filles étaient bien mais il ne faut pas oublier que cette équipe est très jeune, avec beaucoup de joueuses nées en 1993. Elles ont peut-être payé la pression de jouer devant tant de monde (1 100 personnes).

Maintenant, on a le finale contre la Russie. On ne va pas jouer le nul, même si ça le ferait pour nous. On va jouer pour gagner, comme on le fait toujours.