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Groupe B, le choc des cultures

Jarl Torske a failli avoir une attaque à l'annonce des équipes qui affronteront la la Norvège : Allemagne, Espagne, Pays-Bas. Choc des cultures annoncé.

Maren Meinert (Allemagne), Ángel Vilda (Espagne), Johan Van Heertum (Pays-Bas) et Jarl Torske (Norvège), les quatre entraîneurs du "groupe de la mort".
Maren Meinert (Allemagne), Ángel Vilda (Espagne), Johan Van Heertum (Pays-Bas) et Jarl Torske (Norvège), les quatre entraîneurs du "groupe de la mort". ©Sportsfile

Comme le veut la coutume, à chaque tirage son groupe de la mort, ce fameux groupe dont tout le monde peut sortir, ou pas. Un peu trop simpliste, peut-être. Cliché, sans doute. Mais à la veille du Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA, les quatre sélectionneurs du Groupe B partageaient tous la nette impression d'en faire partie.

"Je n'ai pas assisté au tirage", explique Jarl Torske, l'entraîneur norvégien, "alors autant vous dire que lorsque j'ai vu les résultats, je me suis écrié 'Oh mon dieu'. Pour moi les autres sont les trois meilleures équipes de la compétition, sans vouloir offenser les autres."

Et si cela ne suffisait pas, les équipes doivent composer avec les périodes d'examen, un exercice d'équilibriste que même Torkse – professeur de formation - trouve difficile à réaliser. "Les filles doivent réussir sur le terrain et en dehors", explique l'homme de 61 ans, dont l'équipe a sorti les tenantes anglaises de 2009 en qualifications. "Je suis impressioné par ce qu'elles ont fait jusque là mais c'est un groupe compliqué. Je suis sûr qu'on [les quatre équipes] va produire du beau football dans les semaines qui viennent, il va y avoir une belle confrontation de styles."

Les quatre entraîneurs s'accordent à dire que leurs philosophies sont différentes. Ángel Vilda s'engage à "respecter la philosophie de l'équipe masculine espagnole". Un jeu court, des passes franches et une technique magique, tout l'inverse du jeu direct des Pays-Bas par exemple, qui ont quitté Skopje l'été dernier sans une défaite.

"Beaucoup de joueuses étaient déjà là l'an dernier et j'espère que cette expérience leur servira", explique Johan van Heertum, dont l'équipe avait fait match nul face à la Norvège 1-1 au premier tour de qualification. Une équipe remaniée depuis le départ de Hesterine de Reus, mais dont l'épine dorsale a été conservée, de l'arrière centrale Siri Worm aux attaquantes Ellen Jansen et Lieke Martens.

L'Allemagne espère ne pas décevoir, elle qui n'a plus rien remporté depuis trois ans - une véritable disette pour cette nation. "Se qualifier pour la phase finale d'un tournoi n'est jamais assez pour l'Allemagne," résume Maren Meinert, de retour à la tête de la sélection après sa maternité. "Mais on a l'habitude et c'est une pression bénéfique pour les joueuses – beaucoup vient du public, ce qui montre à quel point nous sommes soutenues chez nous."

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