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Corradini va travailler sur le mental

Pour le sélectionneur Corrado Corradini, le "blocage mental" de ses joueuses, à domicile dans cette phase finale, constitue son pire ennemi.

Corrado Corradini, Aleksandr Shagov, Yannick Schwéry et Jos Opdebeeck, prêts à en découdre dans le Groupe A
Corrado Corradini, Aleksandr Shagov, Yannick Schwéry et Jos Opdebeeck, prêts à en découdre dans le Groupe A ©Sportsfile

Pour l'entraîneur italien Corrado Corradini, le "blocage mental" et "la pression incroyable" que subissent les Italiennes à l'approche du premier match de son équipe en Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA face aux Russes (Groupe A) sont les pires ennemis des hôtes du tournoi.

Coach de la victoire surprise de l'Italie en 2008, Corradini sait ce qu'il en coûte de conquérir l'Europe. À l'approche du match d'ouverture face à la Russie, lundi, son discours était teinté de prudence. "Il y a certainement plus de pression sur nous", estime-t-il. "Il va vraiment falloir être à notre meilleur niveau."

Des trois autres équipes du groupe – la Russie, la Belgique et la Suisse – la plus connue de Corradini est la Suisse, qui avait défait les Italiennes 3-0 en qualifications en 2009. Mais pour cet homme qui a atteint l'âge de la sagesse (66 ans), les pires ennemis ne sont pas toujours ceux que l'on croit. "Au premier match, il y a toujours un blocage mental", analyse-t-il. "Ma causerie d'avant-match va être primordiale, car les filles sentent sur leurs épaules une responsabilité et une pression énorme. C'est notre ennemi numéro 1."

La Russie semble plus optimiste. Mais son entraîneur Aleksandr Shagov fait lui aussi montre de prudence : "On est ravis de figurer parmi les huit meilleures équipes européennes pour la première fois depuis 2006. Jouer les hôtes d'entrée nous permettra de jauger notre niveau actuel. Avant, on visait toujours la demi-finale. Aujourd'hui, on veut juste faire bonne figure."

Pour Yannick Schwéry, le sélectionneur suisse, le seul fait d'être en phase finale est déjà "une belle réussite". Et il ne s'est pas gêné pour rassurer ses filles sur leur valeur. "Nous n'allons pas analyser nos adversaires", a-t-il déclaré. "On va juste se soucier de nous-mêmes. Je l'ai dit aux filles : 'Croyez en vous, et tout est possible'."

La confiance, les premiers adversaires des Suisses, la Belgique, n'en manquent pas, si toutefois Jos Opdebeeck s'en inquiétait. L'entraîneur adjoint des Diablesses Rouges assure qu'elles vont tout balayer sur leur passage : "Notre qualification vous a tous surpris mais on ne va pas en rester là, on va battre les Russes, sûr et certain, la Suisse, sans le moindre doute, et l'Italie, et bien, c'est quand même nous les invités donc on peut arranger ça."

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