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Tout sourit à Léa Rubio

Concilier examens et football international n'est pas chose facile, mais la milieu de l'équipe de France Léa Rubio s'épanouit sur le terrain comme en dehors.

Tout sourit à Léa Rubio
Tout sourit à Léa Rubio ©Sportsfile

Concilier examens scolaires et football international n'est pas chose facile, mais la milieu de l'équipe de France Léa Rubio s'épanouit sur le terrain comme en dehors en savourant l'année la plus active et passionnante de sa vie.

Déception contre l'Allemagne
Avant d'arriver au Belarus pour le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA, Rubio a passé ses examens du baccalauréat à domicile et débutera bientôt un diplôme universitaire d'orthophoniste. Jusqu'à présent, sa "pause estivale" a été ponctuée d'un match âprement disputé contre l'Allemagne lundi, perdu par Les Bleuettes 2-1, malgré une rapide ouverture du score. "C'était un match difficile par rapport au niveau athlétique", a déclaré la jeune femme, 18 ans, à uefa.com. "Ce qui a fait la différence, c'est que l'Allemagne a eu deux occasions et elles ont mis deux buts. Elles ont été efficaces à la finition, nous un peu moins. Dans un match de ce niveau, ça fait tout de suite la différence."

Victoire désormais impérative
Pas le temps cependant de chômer pour Rubio, la victoire étant impérative lors de la prochaine rencontre comptant pour le Groupe A contre le pays organisateur à Borisov jeudi. "On était déçus, mais maintenant il faut penser au prochain match pour accrocher la deuxième place," a expliqué la jeune sociétaire du Montpellier Hérault SC, qui avait failli porter la marque à 2-0 sur un tir de 30 mètres qui s'est écrasé sur la barre transversale. "On ne sait pas grand-chose sur cette équipe du Belarus, hormis qu'elle joue chez elle et qu'elle aura envie de bien jouer contre nous."

"Grande satisfaction"
Heureusement, Rubio a l'habitude des plannings chargés. Elle a participé l'an dernier à la Coupe du Monde féminine U-17 de la FIFA en Nouvelle-Zélande, inscrivant l'un des buts du tournoi contre les États-Unis, et la meneuse de jeu continue de relever chaque nouveau défi avec brio. "C'était dur depuis 3 ans qu'on est en centre et c'est difficile de combiner foot et scolarité, mais on a travaillé dur et la plupart des filles ont eu leur bac et c'était une grande satisfaction personnelle", a-t-elle estimé.

"Une nouvelle expérience"
Une fois ce tournoi terminé, il faudra se pencher sur le cas de la campagne en UEFA Champions League féminine avant d'attaquer la vie universitaire. "Je joue à Montpellier et on va découvrir la Champions League cette année. On va jouer en Macédoine (contre le ZFK Tikvesanka) fin juillet", a-t-elle dit. "A 18 ans, c'est quelque chose de nouveau pour moi." Mais comme toujours, Rubio s'attache à rester concentrée sur sa tâche en cours avant de se projeter dans le futur – et son objectif immédiat est de battre le Belarus.