UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

La France proche de l'Allemagne

Le sélectionneur du Bélarus Dmitri Shevchuk pense qu'une équipe du Groupe A remportera l'EURO féminin M19. Si l'histoire favorise l'Allemagne, la France ne doit pas pour autant être écartée.

Dmitry Shevchuk, le sélectionneur du Bélarus, et Maren Meinert, son homologue allemande
Dmitry Shevchuk, le sélectionneur du Bélarus, et Maren Meinert, son homologue allemande ©Sportsfile

Le sélectionneur du Bélarus Dmitri Shevchuk pense qu'une équipe du Groupe A remportera le Championnat d'Europe féminin des moins de 19 ans de l'UEFA 2008/09. Et alors que l'histoire tend vers l'Allemagne, la France ne doit pas pour autant être écartée.

Les espoirs français
Selon le sélectionneur de la Suède, Calle Barrling, la France fait toujours partie des favoris de la compétition. Ce n'est pas l'entraîneur des Bleuettes, Jean-Michel Degrange, qui s'attache à le contredire. Il estime profiter encore du travail de Bruno Bini, l'homme qui conduisait la France au titre en 2003. "Bini m'a appelé avant qu'on parte et il m'a dit qu'il en avait assez d'être le seul à avoir gagné ce trophée", affirme l'actuel sélectionneur (56 ans) qui peut effectivement avoir le sourire : en éliminatoires, son équipe a encaissé un seul but en six matches. Mais la première rencontre sera face à l'Allemagne toute-puissante dans cette catégorie. "On dispose d'un groupe intéressant de joueuses qui progressent rapidement", ajoute Degrange. "Il est temps pour nous de prouver que l'écart avec l'Allemagne s'est réduit."

Incertitudes en défense
La sélectionneuse de l'Allemagne, Maren Meinert, reconnaît le mieux de ses adversaires présentes au Bélarus. Et même si elle a à sa disposition six joueuses qui ont déjà disputé la compétition l'année dernière, Meinert est consciente du danger, surtout après avoir encaissé cinq buts en deux matches amicaux il y a six semaines contre l'Australie et les États-Unis. "On ne veut pas se projeter trop loin dans l'avenir", prévient-elle. "Le premier match contre la France sera difficile, c'est une équipe qu'on rencontre en général plus tard dans la compétition."

Tournant
Même si elles tiennent bon contre la France, les Allemandes pourraient éprouver davantage de difficultés jeudi, face à une équipe de Suisse prolifique, qui s'est notamment imposée 3-0 sur l'Italie, tenante du titre. Selon l'entraîneur suisse, Yannick Schwery, cette victoire fut le tournant pour l'équipe. "Je me souviens du speaker dans le stade [à Altbüron, à côté de Lucerne] qui répétait qu'on était dans un groupe difficile, comme s'il nous cherchait des excuses. On a gagné mais on a compris à quel point le public faisait la différence. Cela pourrait bien profiter au Bélarus."

Attentes
Le sélectionneur Shevchuk considère toutefois qu'"il y a toujours le revers de la médaille". Et pour sa toute première participation à la compétition, le pays hôte accueillera la Suisse à Borisov où la pression sera forte pour les Bélarusses qui pourraient avoir peur de décevoir. Mais le sélectionneur reste confiant. Et si tout le monde a pensé à l'Allemagne et à la France lorsqu'il a affirmé que le vainqueur sortirait du Groupe A, lui a toujours son équipe à l'esprit. "On n'a peur de personne", dit-il. "On va essayer de montrer notre meilleur football aux supporteurs."

Sélectionné pour vous