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L'Italie contre toute attente

Les Allemandes, tenantes du titre, ont débarqué dans la Vallée de la Loire avec l'étiquette de favori à l'issue d'une campagne de qualifications une nouvelle fois impressionnante, mais...

Kathrine Andresen (Norvège) et Alice Parisi (Italie)
Kathrine Andresen (Norvège) et Alice Parisi (Italie) ©Sportsfile

Le 8-3 face aux redoutables Russes en était l'exemple le plus frappant et un 6e titre en 7 ans semblait être plus qu'envisageable. Malgré tout, la coach Maren Meinert avait raison de se monter prudente. Ses protégées ont perdu et de nouvelles championnes ont créé la surprise.

L'Allemagne a plutôt bien débuté face à l'Angleterre, pour une revanche de la finale de l'édition précédente. Elle a continué avec un nul face à la Suède, avant d'atomiser l'Écosse 7-0 pour son dernier match du Groupe B. La Suède l'a accompagnée dans le dernier carré alors que, dans l'autre groupe, les Françaises ont vu la compétition s'arrêter brutalement, à la grande satisfaction des Italiennes, vainqueurs 3-1 des Bleuettes. L'Italie finissait avec deux victoires, ayant battu la Norvège en ouverture grâce à un but de Tatiana Bonetti.

Les Norvégiennes se sont relevées et ont finalement décroché leur billet pour les demi-finales où, face à l'Allemagne, elles ont été héroïques, après avoir pris un but en début de partie. Ida Elise Enget a offert la prolongation aux Scandinaves. Puis, lors de la séance des tirs au but, la n°10 a su garder son sang-froid pour convertir la tentative de la qualification (4 t.a.b. à 2). Victorieuse 2-1 de l'Italie en qualification, la Norvège retrouvait les Transalpines en finale.

En demi-finale, l'équipe menée par Sara Gama, déjà appelée au niveau supérieur, disposait en effet facilement d'une équipe suédoise complètement à côté de son sujet (4-0), notamment grâce à un doublé de Pamela Gueli. Alice Parisi, étincelante face aux Suédoises, remettait ça contre leurs voisines scandinaves. À 19 minutes de la fin, à Tours, Gueli était accrochée par Gunhild Herregården dans la surface. Parisi s'avançait et exécutait le sentence sans trembler. L'Italie décrochait le trophée pour la première fois de son histoire et le sélectionneur norvégien Jarl Torkse poursuivait sa série de finales perdues.