Lavogez et le sort "cruel" réservé à la France

Ce n'est pas la première fois, dans le Championnat d'Europe féminin des moins de 17 ans de l'UEFA, que la France découvre que la différence entre le succès et l'échec est toute relative. Les Françaises étaient à nouveau du mauvais côté de la barrière contre l'Espagne en finale.

Trois jours avant cette défaite 1-0, ce sont les filles de Paco Rubio qui fêtaient une victoire sur la plus petite des marges, aux tirs au but face à l'Allemagne en demi-finale.

"C'est vrai que c'est cruel de perdre de cette manière mais je dois avouer que les Espagnoles étaient meilleures que nous car elles ont réussi à contrôler le jeu en finale", admet la capitaine Claire Lavogez à UEFA.com. "C'est dur de perdre dans les derniers instants mais c'est le football. On doit en tirer les enseignements. On a seulement 17 ans et on était tout près d'aller aux tirs au but et de peut-être gagner le Championnat d'Europe."

"On est ensemble depuis un an et demi", ajoute la milieue prolifique, qui a marqué un splendide coup franc face à l'Allemagne en plus de ses neuf buts en six éliminatoires. "On a passé de super moments ensemble et on a réussi à aller en finale. Je souhaite à tout joueur de vivre des moments comme ceux-là, mais ça aurait été mieux de revenir avec un trophée européen que de perdre la finale évidemment."

Sa coéquipière au milieu de terrain, Sandie Toletti, était elle aussi partagée entre déception et positivisme. "Ce n'est pas facile d'accepter la défaite dans le temps additionnel", dit-elle. "On a fait de notre mieux mais c'est comme ça. On va apprendre de cette défaite, c'est certain. Il doit bien y avoir un gagnant et un perdant dans une finale."