Le bilan de l’EURO féminin met en évidence son impact sur l’économie suisse
lundi 15 septembre 2025
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Après le plus grand EURO féminin de l’UEFA de l’histoire, le bilan du tournoi met en lumière les activités opérationnelles records, l’ambiance festive et l’effet considérable du tournoi sur l’ensemble du territoire du pays organisateur.
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Cela fait certes quelque temps que Leah Williamson a soulevé le trophée faisant ainsi tomber le rideau sur l’EURO féminin 2025 qui a tenu toutes ses promesses, mais les effets du tournoi se feront sentir bien après cette nuit mémorable à Bâle.
La Suisse, pays organisateur, a ainsi enregistré une augmentation de CHF 205 millions (EUR 220 millions) de son activité économique, l’afflux de supporters internationaux ayant généré une hausse de 9 % des réservations d’hôtels par les visiteurs européens par rapport à juillet 2024.
Le soutien d’un nombre inédit de sponsors dans l’histoire des tournois de l’UEFA, représentant 21 marques, a aussi permis d’augmenter les recettes de sponsoring de 150 % par rapport à l’édition 2022.
Pour protéger la santé à long terme du football féminin dans le pays organisateur, EUR 11 millions ont été accordés au programme d’héritage Here to Stay (Là pour durer) de l’Association Suisse de Football. Ce programme vise à doubler le nombre de joueuses, d’entraîneures et d’arbitres femmes en Suisse d’ici à décembre 2027.
Les efforts consentis pour relever les standards et augmenter la popularité de la Women’s Super League suisse ont commencé à porter leurs fruits dès le week-end d’ouverture, avec une augmentation de 42 % de l’affluence aux matches par rapport à la saison précédente.
Plus grand que jamais auparavant
Les supporters sont venus en nombre en Suisse, faisant de l’EURO féminin 2025 l’édition la plus fréquentée à ce jour.
Remplir les stades était l’un des objectifs clés pour la compétition et 29 des 31 matches se sont joués à guichets fermés tandis qu’une stratégie de prix abordables en matière de billetterie a permis d’atteindre une affluence moyenne de plus de 20 000 personnes pour la première fois lors d’un EURO féminin.
Les supporters ont afflué de toutes parts pour assister à cette compétition : sur les 657 291 billets vendus, 35 % ont été achetés par des spectateurs internationaux.
En dehors des stades, 1,2 million de personnes ont profité de l’ambiance festive des zones de supporters dans les huit villes hôtes, tandis que 412 millions de téléspectateurs ont suivi les matches en direct dans le monde entier, ce qui a permis d’atteindre une audience cumulée de plus de 500 millions tous programmes confondus.
Coopérer pour rendre les tournois de football durables
La durabilité était au cœur de l’EURO féminin 2025, et cinq sponsors du tournoi ont contribué activement aux objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance de l’UEFA.
Les Chemins de fer fédéraux ont ainsi proposé des trains gratuits jusque tard dans la nuit, ce qui a permis à 86 % des spectateurs d’opter pour des moyens de transport écologiques pour se rendre aux matches.
Alors que la marche des supporters qui a réuni 25 000 personnes pour le quart de finale de la Suisse contre l’Espagne a marqué une tendance croissante en faveur de déplacements festifs et durables – au total, 95 000 personnes ont participé à une marche des supporters pendant le tournoi.
Les stades ont respecté le principe des 4R (réutiliser, réduire, recycler et récupérer) pour limiter les déchets, tandis que le matériel de signalétique et d’habillage des stades a été transformé en kits d’entraînement et en produits officiels.
Une vitrine de l’excellence du football
Les spectateurs de l’EURO féminin ont eu la chance d’assister à une démonstration épique de football engagé et offensif. Un record de 106 buts a départagé une série de confrontations âprement disputées, cinq des sept matches à élimination directe devant même aller jusqu’à la prolongation voire aux tirs au but.
Avec quatre joueuses chacune, l’Espagne et l’Angleterre ont été bien représentées dans l’Équipe type du tournoi de l’UEFA, Aitana Bonmatí a ainsi été désignée Joueuse du tournoi et Michelle Agyemang Jeune joueuse du tournoi.
Les personnes sans lesquelles rien ne serait possible
Bon nombre de ces records n’auraient pas pu être battus sans les 2500 bénévoles du tournoi âgés de 18 à 82 ans, qui représentaient 73 nations différentes.
Parmi ceux qui ont donné de leur temps pour rendre la compétition aussi spéciale, 83 % participaient à un événement de l’UEFA pour la première fois, avec un ratio de 55% de femmes pour 45 % d’hommes.
Ces bénévoles ont joué un rôle crucial pour créer l’ambiance détendue et accueillante du tournoi qui attirera à n’en pas douter de nombreux supporters, nouveaux ou non, à la prochaine édition de l’EURO féminin en 2029.
Quel(s) que soit/soient le ou les pays organisateur(s), la Pologne, le Portugal, l’Allemagne ou la candidature commune du Danemark et de la Suède, la Suisse aura clairement placé la barre très haut.