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Analyse de l'EURO féminin de l'UEFA 2025, les combinaisons gagnantes

Tanya Oxtoby, observatrice technique de l'UEFA, analyse la manière dont les équipes utilisent les jeux en combinaison pour déstabiliser les défenses lors de l'EURO féminin de l'UEFA 2025.

La Suède célèbre son premier but contre la Pologne, marqué par Stina Blackstenius (n° 11)
La Suède célèbre son premier but contre la Pologne, marqué par Stina Blackstenius (n° 11) Getty Images

Tout au long de l'EURO féminin de l'UEFA 2025, le Groupe d'observateurs et observatrices techniques de l'UEFA en Suisse a suivi les principales tendances tactiques qui façonnent les résultats des matches du tournoi.

Pour le deuxième de notre série de trois articles sur ces thèmes, Tanya Oxtoby, observatrice technique de l'UEFA, se penche sur la manière dont les équipes ont utilisé les jeux en combinaison pour déstabiliser les défenses.

Oxtoby commence par une analyse détaillée de l'utilisation par l'Angleterre des surnombres dans les couloirs lors de sa victoire dans le Groupe D sur le Pays de Galles.

Elle explique : « Il s'agit d'une construction patiente et de permettre à l'équipe de mettre en place sa structure. Il n'y avait rien de trop dynamique, mais elles ont réussi à se mettre dans la bonne situation et à occuper les bons espaces. Ensuite, il y a un réel changement d'intensité et d'intention lorsqu'elles se projettent vers l'avant en cherchant à étirer et à exploiter l'espace entre l'arrière latérale et la défenseure centrale. »

L'action qui a précédé le but de Stina Blackstenius lors de la victoire 3-0 contre la Pologne est au centre de la deuxième vidéo, dans laquelle Oxtoby examine le jeu de la Suède sur les ailes, expliquant comment les Suédoises créent des surnombres et placent les joueuses dans des positions fortes pour maximiser leurs capacités en 1c1.

« Il faut rendre hommage à la Suède, car les Suédoises ont vraiment veillé à exploiter leur point fort, à savoir les 1c1 et les surnombres sur les côtés, sur le côté droit, et une bonne présence dans la surface. »

Oxtoby passe au crible un autre but de la Suède, marqué par Filippa Angeldahl contre le Danemark, dans cette vidéo. Elle y explique comment la structure de l'équipe suédoise lui permet de surpasser ses adversaires au centre, ce qui l'aide à contrôler la possession et à en faire bon usage grâce à des joueuses comme Madelen Janogy qui évolue à l'intérieur et Kosovare Asllani qui apporte sa créativité dans les intervalles.

« Regardez le nombre de joueuses qu'elles ont à la récupération du ballon », déclare Oxtoby. « Au fur et à mesure que l'action se déroule, elles ont des options dans l'axe et elles évoluent entre les lignes. »

L'utilisation par la Finlande d'un milieu en losange contre la Norvège est le dernier exemple. Oxtoby explique comment cette structure a aidé l'équipe de Marko Saloranta à surpasser la Norvège dans l'axe, une plate-forme à partir de laquelle se projeter vers l'avant.

« Elles se créent un surnombre dans l'axe », dit-elle, « [et utilisent] toute la largeur sur le côté droit et leur jeu à une touche avec un changement de rythme lorsqu'elles se projettent vers l'avant, cherchant vraiment à exploiter les espaces qu'elles se créent elles-mêmes. »

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