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EURO féminin de l'UEFA 2025, Andrea Soncin évoque les espoirs de l'Italie, le Groupe B et ce que le football féminin lui a appris

Alors qu'il ne connaissait pas le football féminin lorsqu'il est devenu sélectionneur de l'Italie, Andrea Soncin déclare aujourd'hui qu'il « ne le quitterait pour rien au monde » alors qu'il prépare son équipe pour l'EURO féminin de l'UEFA 2025.

Andrea Soncin, le sélectionneur de l'Italie, avant l'EURO féminin de l'UEFA 2025
Andrea Soncin, le sélectionneur de l'Italie, avant l'EURO féminin de l'UEFA 2025

Andrea Soncin admet qu'il s'est lancé dans l'inconnu lorsqu'il a été nommé sélectionneur de l'Italie en septembre 2023. Après près de trois décennies dans le monde du football, les yeux de l'ancien attaquant se sont ouverts sur le « monde magnifique » du football féminin.

Alors que l'Italie s'apprête à entamer sa campagne de l'EURO féminin de l'UEFA 2025 contre la Belgique jeudi, le technicien de 46 ans évoque les leçons apprises, ses adversaires du Groupe B et l'atout majeur de son équipe d'Italie.

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Sur ce qu'il a appris au cours de ses deux premières années en tant que sélectionneur de l'équipe féminine d'Italie

Lorsque cette opportunité s'est présentée, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai découvert un monde magnifique, fait de relations authentiques et de liens purs, plein de détermination et d'une incroyable volonté de la part de filles incroyables. C'est un domaine que je ne connaissais pas, et aujourd'hui, en l'état actuel des choses, je ne le quitterais pour rien au monde. Je suis profondément reconnaissant aux filles qui nous ont accompagnés dans cette aventure. Maintenant, je veux que nous réalisions notre potentiel.

Sur sa conviction que « ce n'est pas du football féminin, c'est du football »

Cette remarque vient de quelqu'un qui, il y a encore quelques années, ne connaissait pas le football féminin et qui, comme beaucoup en Italie, est encore influencé par les stéréotypes et les préjugés. Il y a encore beaucoup de stéréotypes à combattre.

Il n'est pas juste de comparer le football masculin et le football féminin, nous devrions parler uniquement de football. En tant qu'entraîneur, il faut tenir compte des caractéristiques spécifiques qu'il faut développer et entraîner. Nous pouvons faire comprendre aux familles que les filles et les jeunes femmes doivent être soutenues dans leur passion, quel que soit leur sexe.

Sur ce qui rend cette équipe d'Italie spéciale

Le terme « travail d'équipe » est souvent galvaudé. Par travail d'équipe, j'entends la capacité à se connecter les unes aux autres en dehors du terrain, puis à transposer ces relations sur le terrain. Cela permet de trouver des solutions rapidement pendant un match, que ce soit en possession du ballon ou lors de la récupération et du travail collectif pour récupérer le ballon le plus vite possible. Pour ce faire, les facteurs déterminants sont la qualité et la détermination des filles.

Sur les adversaires en phase de groupes, la Belgique, le Portugal et l'Espagne

Trois équipes très différentes. Nous nous concentrons évidemment davantage sur nos premiers adversaires, la Belgique. Elles ont de très bonnes joueuses qui ont joué ou jouent dans le championnat italien, d'autres ont joué ailleurs en Europe au plus haut niveau, comme [Tessa] Wullaert. Elles ont un style de jeu très moderne et j'ai le plus grand respect, mais je crois toujours que nous avons la qualité et la force de gagner.

Le Portugal est une équipe très intense, très bonne à la récupération. Certaines de leurs joueuses sont très rapides et c'est leur plus grande force, la projection vers l'avant. Quelques-unes de leurs joueuses évoluent dans de grands championnats, y compris en Amérique.

Nous connaissons aussi très bien l'Espagne. Elles sont championnes du monde en titre. Nous les avons affrontées à plusieurs reprises au cours des deux dernières années. Nous avons également montré que nous pouvions les battre. Nous connaissons très bien les forces de l'équipe et des individualités.

Sur le fait d'être qualifié de rêveur par la gardienne Laura Giuliani 

J'aime ce terme, même si je suis très pragmatique et terre-à-terre, j'aime aussi rêver. Quand j'encourage les filles à défier et à battre des équipes qu'elles auraient pu croire imbattables, c'est parce que je crois qu'elles le peuvent. Je ne sais pas où nous finirons dans cet EURO, mais je suis sûr que nous serons courageuses et confiantes, et que nous jouerons chaque match au mieux de nos capacités. Nous verrons où cela nous mènera.

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