EURO féminin 2025 : Rhian Wilkinson, la sélectionneuse galloise, explique comment elle compte faire briller son équipe pour sa première phase finale
vendredi 27 juin 2025
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« Vous pouvez vous attendre à voir une équipe courageuse », déclare la sélectionneuse galloise d'origine canadienne, Rhian Wilkinson, alors que son équipe se prépare pour sa première phase finale de l'EURO féminin de l'UEFA 2025.
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Née au Canada d'une mère galloise et d'un père anglais, Rhian Wilkinson a un lien fort avec le Pays de Galles après avoir passé de nombreuses vacances avec ses grands-parents à Llantwit Major.
Médaillée de bronze olympique avec le Canada en 2012 et 2016, l'ancienne défenseure a pris les rênes du Pays de Galles en 2024 et l'a mené à sa première phase finale d'un tournoi majeur. Elle considère que son défi à l'EURO féminin de l'UEFA 2025 consiste à isoler ses joueuses de l'excitation entourant la phase finale afin qu'elles puissent se concentrer sur le fait de tout donner en Suisse.
Sur les attentes du Pays de Galles pour l'EURO féminin
Quand vous regardez le Pays de Galles, vous pouvez vous attendre à voir une équipe courageuse. Une équipe prête à rivaliser avec les meilleures du monde.
J'ai hérité d'une équipe au moment idéal pour qu'elle fasse quelque chose de spécial. Elles sont le témoignage de toutes les personnes et de toutes les joueuses qui sont passées avant, et mon arrivée était peut-être juste celle d'une nouvelle sélectionneuse au bon moment, capable de leur demander de faire des choses pour lesquelles elles n'étaient peut-être pas prêtes dans le passé, et que maintenant, elles sont prêtes à essayer. Mon staff a fait un excellent travail en créant un environnement où l'erreur n'est pas sanctionnée, un environnement sûr où nous leur demandons de repousser les limites de leurs capacités, car pourquoi ne le ferions-nous pas ?
Sur la manière dont le Pays de Galles abordera sa première phase finale
La première fois que (le Canada) s'est qualifié pour les Jeux Olympiques, c'était à Pékin en 2008, et (quelqu'un est venu) parler à l'équipe, et il a dit : « N'oubliez pas que c'est un tournoi pour vous, et que ce sont les Jeux pour la foule, pour le public, pour les fans, ne vous laissez pas entraîner là-dedans ». Et nous nous sommes laissées entraîner. Et c'était une expérience tellement incroyable en termes de nombre d'athlètes, de distractions, de télévision, de médias et d'intérêts, que nous avons perdu de vue la raison pour laquelle nous étions là.
Je regarde cette équipe, je pense qu'elles sont tellement prêtes à participer à un tournoi majeur [et je me dis] : « Comment puis-je les aider à s'isoler du bruit ? » Le public gallois profitera d'un tournoi majeur, mais pour mes joueuses, ce sera un tournoi et ce sera du sérieux, et c'est un aspect mental qu'elles n'ont jamais eu à expérimenter auparavant.
Sur Jessica Fishlock, la milieue de terrain galloise de 38 ans
C'est une joueuse incroyablement spéciale, et elle prend soin d'elle d'une manière qui lui a permis d'avoir la longévité qu'elle a eue. Je peux demander à Jess de jouer n'importe quel rôle. Elle comprend l'espace, elle comprend le jeu, elle comprend comment lier les éléments entre eux, et de cette manière, elle doit aussi être protégée.
Mon travail consiste donc toujours à m'assurer que Jess ne s'épuise pas, mais aussi à ne pas lui donner trop de consignes, car ce n'est pas comme ça qu'elle fonctionne. Alors, honnêtement, tout ce que je demande, c'est qu'elle soit enthousiaste et prête, car Jess, au meilleur de sa forme, est quasiment injouable.