L'Italie veut retrouver les sommets
mercredi 24 octobre 2007
Résumé de l'article
L'attaquante italienne Patrizia Panico estime son équipe capable de prendre les commandes du Groupe 2 en s'imposant contre la Roumanie et la Hongrie.
Corps de l'article
L'Italie a toujours fait partie des huit nations participant au Championnat d'Europe féminin de l'UEFA et, vu que la phase finale va s'étendre à 12 équipes en 2009, les Transalpines ont l'intention de poursuivre leur série.
Bilan mitigé
Les finalistes de 1993 et 1997 n'ont pourtant pas connu que des heures glorieuses, ces dernières années. Lors de l'EURO 2005™ féminin, elles ont perdu leurs trois rencontres et encaissé 12 buts, avant d'enchaîner par une campagne décevante en qualifications pour la Coupe du Monde féminine de la FIFA. Elles ont débuté le Groupe 2 par une défaite 2-0 à domicile devant la Suède, suvie d'une victoire 2-1 en République d'Irlande, et des succès samedi en Hongrie, puis face à la Roumanie quatre jours plus tard, offriraient la première place aux Italiennes.
"Nous qualifier"
L'expérimentée attaquante Patrizia Panico, qui compte plus de 100 sélections pour plus de 50 buts, est déterminée à mener l'Italie en phase finale en Finlande, puisqu'elle déclare sur uefa.com : "J'ai conscience de la pression mais nous devons au moins nous qualifier".
En dents de scie
Panico fait partie de l'équipe de l'ASD CF Bardolino Verona qui s'est hissée en quarts de finale de la Coupe UEFA féminine la semaine dernière, et constate que les championnes d'Italie sont plus constantes que la sélection. "On est plus régulières, alors que ce n'est pas le cas de l'équipe d'Italie en ce moment", déplore Panico. "Nos résultats sont en dents de scie : on peut battre l'Allemagne 1-0, puis s'écrouler 5-0 contre la Norvège. Le fait d'appeler de nombreux éléments d'un même club crée une osmose."
Préparation
Contrairement à l'Italie, la Roumanie et la Hongrie ne font pas partie des favorites à la qualification pour l'UEFA EURO 2009™ féminin, mais ne comptez pas sur les Transalpines pour prendre ces rencontres à la légère. "Notre objectif est de gagner mais, dans le football féminin, il n'y a plus de petites équipes", prévient Panico. "Il faut se préparer pour ces matches comme pour les chocs du groupe."
