UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Nouvelle UEFA Women's Champions League, les stars approuvent

Le nouveau format de l'UEFA Women's Champions League de la saison prochaine s'avère déjà populaire auprès de certaines des meilleures joueuses de la compétition.

 C'est ce que les joueuses veulent depuis longtemps..  - Lucy Bronze
C'est ce que les joueuses veulent depuis longtemps.. - Lucy Bronze UEFA via Getty Images

L'UEFA Women's Champions League 2021/22 sera disputée avec un nouveau format accompagnant une série d'innovations qui ouvriront une nouvelle page du football féminin.

• Un nouveau modèle financier offrira davantage de moyens à réinvestir dans le développement du jeu au féminin, plus de revenus pour les clubs engagés et, pour la première fois, des versements de solidarité aux clubs de première division, même s'ils ne sont pas engagés dans la compétition.

• Les passionnées et passionnés de foot féminin pourront assister à un plus grand nombre de matches, tous visibles dans le monde entier, tandis que sur le terrain, les joueuses bénéficieront d'un nouveau règlement sur les qualifications pour permettre aux jeunes de progresser et pour donner plus de chances aux talents formés localement. Il y aura également des dispositions spécifiques pour protéger les joueuses enceintes et les jeunes mères.

L'avenir est prometteur, et les plus grands noms du football féminin sont impatientes d'entrer dans le vif du sujet. Nous avons pu en parler avec quelques-unes des stars qui joueront cette UEFA Women's Champions League plus grande, plus audacieuse et meilleure.

Quelle importance revêt l'ajout d'une phase de groupes à l'UEFA Women's Champions League ?

Vicky Losada, Barcelone
Je pense que la phase de groupes devait arriver tôt ou tard. Au bout du compte, cela signifie qu'il y aura plus de matches. Les gens s'intéressent au football féminin parce que les gens le regardent. Ce que les gens veulent, c'est du spectacle, et je pense que c'est une excellente nouvelle que la Champions League ait enfin une phase de groupes.

Magdalena Eriksson, Chelsea
(La Women’s Champions League) ne reçoit pas toute l'attention qu'elle mérite, et ce nouveau format va certainement contribuer à changer cela. Il y aura beaucoup d'attention sur la phase de groupes. Vous savez que vous aurez une série de matches qui seront les plus disputés du football féminin et impliquant les plus grandes stars. Je pense que c'est un grand pas dans la bonne direction.

Lucy Bronze, Manchester City
C'est ce que les joueuses veulent depuis longtemps. C'est ce que les clubs voulaient et c'est ce qu'il y a de mieux pour le football féminin à l'heure actuelle : faire jouer davantage d'équipes de haut niveau et organiser davantage de matches de haut niveau où les meilleures équipes se rencontrent plus régulièrement. Il est important d'inclure également les nations moins bien classées ; elles ont besoin d'émulation et il s'agit là d'un équilibre important entre le fait de faire jouer les meilleures équipes et de s'assurer que nous ne laissons personne de côté, car nous voulons faire évoluer le football féminin toutes ensemble.

Ewa Pajor, Wolfsburg
C'est une grande idée qui permettra à la compétition de passer un cap. La rivalité entre les plus grandes équipes d'Europe en phase de groupes nous permettra de franchir une nouvelle étape. Pour nous, les joueuses, c'est une grande joie de jouer plus de matches dans cette compétition unique.

Comme le football féminin a-t-il évolué par rapport au temps où vous avez commencé votre carrière ?

Vicky Losada
Les différences sont énormes. À l'époque, nous nous entraînions deux heures tard le soir nuit, et nous voyagions en bus pendant 8 ou 12 heures. Nous n'analysions pas nos adversaires. Cette mentalité n'existait tout simplement pas car, étant donné que nous n'avions aucun moyen d'analyse, c'était impossible. Il n'y a pas de comparaison possible. Il n'y avait pas de couverture télévisée, pas de sponsors, pas de marques. C'était impossible. (Maintenant) nous nous entraînons plus parce que nous voulons nous améliorer. Nous prenons davantage soin de nous, nous nous reposons plus, nous donnons la priorité au football à 100 %.

Emma Hayes, Chelsea, entraîneure
L'investissement par le biais des clubs et des associations nationales a été le changement le plus important. J'étais présente à l'époque où tout le monde était amateur, puis semi-professionnel, et maintenant j'entraîne des athlètes de classe mondiale. J'ai aussi beaucoup apprécié d'observer l'évolution en dehors du terrain, l'augmentation de la diffusion des matches et toutes les possibilités offertes aux joueuses pour qu'elles se professionnalisent et fassent de ce sport une chance pour toutes.

Quel est votre degré d'enthousiasme concernant l'avenir de la compétition ?

Magdalena Eriksson
Ça bouge dans toute l'Europe, dans le monde entier, dans le football féminin et c'est une période très enthousiasmante pour les joueuses. C'est bien de disputer une compétition que tout le monde veut gagner. Il y a beaucoup de prétendantes à la victoire en Champions League.

Ewa Pajor
La compétition prend toujours plus l'ampleur chaque année et c'est pourquoi je suis très heureuse et enthousiaste de pouvoir participer à tout cela.

Lucy Bronze
C'est incroyable de voir où cela va nous mener. La façon dont nous modifions la Champions League aura un effet énorme : vous pouvez déjà voir que les ligues évoluent et s'améliorent. La Coupe du Monde (Féminine de la FIFA) fera de même et l'EURO féminin aussi lorsque nous le jouerons en Angleterre. L'avenir se présente sous les meilleurs auspices et il est bon de savoir que nous avons le soutien de tant d'associations différentes pour faire de ce sport un grand événement et l'amener là où il doit être.

Dans quelle mesure est-il important que la nouvelle génération puisse s'identifier à des joueuses stars ?

Christiane Endler, Paris Saint-Germain
C'est important pour moi dans le sens où les jeunes ont comme modèle une joueuse venue du Chili, qui a réussi à venir en Europe, à jouer au football et à vivre de ce qu'elle aime. Si cela les aide à continuer et à réaliser leurs rêves, je suis heureuse d'être ce modèle et qu'elles s'identifient à une Chilienne venue de si loin.

Cela fait du bien de recevoir ces messages que je reçois tous les jours et qui disent : « Je joue au football grâce à toi » ou « j'essaie de réaliser mon rêve grâce à toi » – des choses qui n'ont peut-être rien à voir avec le sport, mais qui vous touchent émotionnellement.

Ce n'est pas ce que l'on cherche à faire en jouant au football, mais le football met aussi ces choses en évidence.

Asisat Oshoala, Barcelone
J'ai créé une fondation qui soutient les filles. Ce n'est pas parce que je ne me soucie pas des garçons, mais l'environnement et la société, lorsqu'il s'agit de sport, soutiennent toujours plus les athlètes masculins que les athlètes féminines, c'est donc important pour moi. Je peux raconter mon histoire à ces filles, les conseiller, leur parler et leur dire : « Réalisez vos rêves, tentez, restez concentrées et n'abandonnez pas".