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Un spray qui va laisser son empreinte

Le Championnat d'Europe des M17 a permis d'expérimenter l'utilisation d'un spray éphémère pour le mur lors des coups francs.

Andreas Ekberg utilise le spray éphémère lors du match entre le Portugal et l'Écosse
Andreas Ekberg utilise le spray éphémère lors du match entre le Portugal et l'Écosse ©Domenic Aquilina

L'édition 2014 du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA a été marquée par l'utilisation par l'arbitre d'une bombe aérosol à marquage temporaire pour marquer l'emplacement des coups francs et la distance de placement des murs. UEFA.com a rencontré deux arbitres et Marc Batta, officier en arbitrage à l'UEFA, pour connaître leur point de vue sur cette initiative.

"C'est encore un peu tôt pour se prononcer, mais je pense que c'est une bonne chose pour les arbitres, ça va les aider à se concentrer sur le jeu", a déclaré Batta. "Jusqu'à présent, ils devaient faire attention au tireur, au mur, qui peut parfois contenir quatre ou cinq défenseurs plus un ou deux attaquants, et garder un œil sur ce qui se passe dans la surface."

"Aujourd'hui, avec ce spray, le ballon est en place et ne peut être déplacé, et le mur sait exactement là où il doit se placer. Cela donne à l'arbitre plus de liberté pour surveiller ce qui se passe dans la surface. C'est une bonne chose pour le football : on sait de manière certaine que le mur est à la bonne distance, ce qui devrait donner plus d'opportunités de buts à l'avenir."

Sur la même longueur d'onde, l'arbitre autrichien Alexander Harkam et l'Azerbaïdjanais Aliyar Aghayev partagent cet avis. "Je pense que c'est une très bonne idée", a déclaré Harkam (31 ans). "Cela aide les joueurs car ils voient là où est le ballon et où placer le mur. Il n'y a aucune discussion possible, aucune confusion."

De son côté, Aghayev, arbitre du match entre Malte et les Pays-Bas à la 2e journée, était très optimiste sur la question. "Je crois que c'est la première fois qu'on utilise ce dispositif dans l'histoire de l'UEFA. C'est un honneur d'être les premiers à le faire", a indiqué l'arbitre de 27 ans. "On l'a essayé à l'entraînement puis pendant les matches. Cela aide les arbitres mais aussi l'équipe qui attaque, car elle sait que le mur est à 9,15 m. Ni plus, ni moins."