Smerecki "heureux", Débonnaire réaliste
lundi 5 mai 2008
Résumé de l'article
Les réactions des sélectionneurs du Groupe A, après la première journée de l'EURO M17 où la France a battu l'Irlande et l'Espagne a défait la Suisse, à Antalya.
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Les réactions des entraîneurs du Groupe A, après la première journée du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA, en Turquie, où la France a battu la République d'Irlande et l'Espagne a défait la Suisse.
FRANCE 2-1 REPUBLIQUE D'IRLANDE
Francis Smerecki, sélectionneur de la France
Je m'attendais à un match difficile. Après leur but, on a commencé à jouer de manière plus offensive et on a trouvé la solution grâce à la qualité de nos attaquants. Ce type de réaction est nécessaire si l'on veut atteindre la finale. Ce but à la dernière minute nous a rendus très heureux. Cela va sans aucun doute booster notre motivation. Mes joueurs ont très bien réagi. C'est avec cet état d'esprit que nous devons aborder nos matches.
Sean McCaffrey, manager de la République d'Irlande
C'est un résultat décevant. La France était physiquement et techniquement meilleure. Elle en a profité sur cette grande pelouse. C'est vraiment une bonne équipe. Nous n'avons pas réussi à maintenir en seconde période notre niveau de jeu de la première. La chaleur ne peut être une excuse. Nous avons fait des erreurs sur les buts que nous avons concédés. Il nous a manqué un joueur qui aurait pu conserver le ballon au milieu de terrain.
ESPAGNE 2-0 SUISSE
Ginés Meléndez, sélectionneur adjoint de l'Espagne
Ce fut un match très difficile. Dans la seconde période, on a été les meilleurs et je n'ai pas été trop inquiet à la pause. Je savais qu'un but pour nous allait venir. Tactiquement, on a bien joué et cela nous donne une bonne chance d'aller en finale.
Yves Débonnaire, sélectionneur de la Suisse
L'Espagne était tout simplement trop forte pour nous. Que l'on soit avec ou sans le ballon, on avait des problèmes. On a mis en place quelque chose de différent dans la première et dans la deuxième période mais l'Espagne était trop forte. On apprend. Mes équipes en sont maintenant à trois matches contre l'Espagne. Il y a trois ans (quand la Suisse se qualifiait pour la phase finale au prix d'un nul) c'était un bon match. L'année dernière, ils avaient Bojan Krkić (qui marquait le but du 1-0). Cette année, je pense que l'Espagne a joué un meilleur football et nous a laissé moins de chance.