Dix starlettes vues en Turquie

Article publié pour la première fois en mai 2008

Les Espagnols se sont particulièrement illustrés au cours du Championnat d'Europe des moins de 17 ans de l'UEFA, notamment lors de la finale, où ils ont battu les Français 4-0 avec maestria. Mais les huit équipes concurrentes en Turquie possèdent leurs éléments qui pourraient bien s'illustrer à d'autres niveaux. uefa.com vous propose sa sélection de dix joueurs.

Jeroen Zoet (Pays-Bas)
Le sélectionneur Albert Stuivenberg a célébré les performances de son gardien après la phase de groupes, notamment lors de la victoire 1-0 contre la Serbie, qui a permis aux Néerlandais de se qualifier pour les demi-finales. Zoet n'a rien pu faire face au but d'Ángel Martínez pour l'Espagne en prolongation. Mais le joueur du PSV Eindhoven a manifestement appris beaucoup de chose pendant son séjour sur la touche lors de la phase finale d'il y a un an.

Philippe Koch (Suisse)
La Suisse a réalisé un parcours laborieux. Elle s'est néanmoins imposée 1-0 face à la République d'Irlande sur un but des Irlandais contre leur camp, à l'issue d'un match dominé par les Helvètes, notamment grâce à une défense en béton. Le gardien René Borkovic et le défenseur central Fabio Daprelà se sont tous les deux montrés excellents. Mais le jeune joueur du FC Zürich s'est employé en défense centrale et a largement contribué à tenir les Irlandais en échec, en particulier grâce à son jeu aérien.

Pulido (Espagne)
Les attaquants espagnols ont largement été remarqués. Mais toute l'équipe avait du talent à revendre. Le défenseur du Club Atlético de Madrid a contribué à la solidité de la défense espagnole lorsque les attaquants montaient. Il n'a pas disputé les qualifications, mais a joué tous les matches de la phase finale dans leur intégralité. Il a également inscrit deux égalisations cruciales contre la France en phase de groupes et contre les Pays-Bas en demi-finale.

Abdülkadir Kayalı (Turquie)
Le capitaine turc évolue déjà en Süper Lig pour le MKE Ankaragücü, et a apporté sa maturité au milieu de terrain. Le Manchester City FC lui a fait faire un essai, mais il était trop jeune pour pouvoir signer. Abdülkadir a consolidé sa réputation en réussissant un astucieux tir de loin qui aurait pu qualifier la Turquie pour la finale si la France n'avait pas égalisé in extremis.

Conor Hourihane (République d'Irlande)
L'Irlande a perdu ses trois matches mais a donné du fil à retordre à tous ses adversaires. Si le milieu de terrain du Sunderland AFC, si impressionnant lors des qualifications, avait été présent pour le match d'ouverture contre la France, les Mini-Bleus ne l'auraient peut-être pas emporté. Hourihane a également beaucoup travaillé lors de la courte défaite face à la Suisse, et a donné l'avantage aux Irlandais contre l'Espagne.

John Fleck (Ecosse)
Les Ecossais n'ont inscrit aucun but en phase finale. Mais leur meneur de jeu principal a fait comprendre pourquoi il a gravi les échelons aussi vite au Rangers FC, ancien club de son oncle Robert. De l'aveu de son sélectionneur, Ross Mathie, le capitaine écossais a subi une lourde pression de par son statut de vedette. Il s'est toutefois montré à la hauteur de sa tâche face aux adversaires les plus rudes de sa carrière.

Keko (Espagne)
L'ailier de l'Atlético a peut-être été éclipsé par Thiago, Sergi et Rubén jusqu'à la finale. Mais lors de l'ultime match contre la France, Sergio Gontán de son vrai nom a véritablement ébloui par l'étendue de ses talents. Il a ouvert le score et contribué à deux autres buts lors de ce succès 4-0 pour l'Espagne.

Thiago (Espagne)
Si Keko a été la star de la finale, Thiago a sans doute été la principale inspiration des Espagnols pendant le reste du tournoi. Le milieu de terrain du FC Barcelona a égalisé à deux reprises sur deux superbes coups francs lors du nul 3-3 contre la France en phase de groupes. Il a réussi un penalty contre les Mini-Bleus en finale, et ses courses et ses passes ont été comparées à celles de son coéquipier en club, Lionel Messi. Thiago a des origines sud-américaines, puisqu'il est le fils de Mazinho, vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 1994 avec le Brésil.

Danijel Aleksić (Serbie)
Danijel Aleksić a occupé la tête du classement des buteurs ex aequo avec le Néerlandais Geoffrey Castillion, avec neuf buts dans la compétition, dont cinq au Tour Elite. Il a également signé les deux buts de la victoire 2-0 contre l'Ecosse pour le premier match des Serbes - le premier sur un étonnant coup de pied retourné juste à la demi-heure de jeu. Aleksić a malheureusement dû en rester là, puisque la Serbie ne s'est pas qualifiée pour les demi-finales. Mais il a déjà trouvé le chemin des filets en championnat pour le FK Vojvodina, où il a fait ses débuts cinq jours après son 16e anniversaire, l'année dernière.

Yannis Tafer (France)
Sur son parcours jusqu'à la finale, la France a offert une série de très belles prestations grâce au zèle offensif de Gaël Kakuta, de Clément Grenier, de l'excellent Alexandre Lacazette et de Tafer. Avec ses quatre buts, il signe la meilleure performance de la phase finale. Encadré par Karim Benzema à l'Olympique Lyonnais, Tafer s'est remarquablement illustré par ses placements et ses finitions en phase de groupes.

Sélection proposée par Yakir Mizrahi et Paul Saffer