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Havos remet le PAOK FC en selle

Six semaines après avoir repris les rênes du club en tant qu'entraîneur intérimaire, Ioakim Havos pourrait qualifier le PAOK FC pour les seizièmes de finale s'il battait le Club Brugge KV. Il se confie aux micros d'UEFA.com.

Le PAOK est le leader surprise du Groupe D après sa victoire contre Villarreal 1-0
Le PAOK est le leader surprise du Groupe D après sa victoire contre Villarreal 1-0 ©Getty Images

Lorsque Ioakim Havos fut invité à assurer l'intérim au poste d'entraîneur du PAOK FC, le 17 octobre, suite au départ de Pavlos Dermitzakis, cet homme de 41 ans, ancien joueur, faisait figure de rustine.

À l'aise dans son costume, il a rapidement conforté sa place par une série de victoires en championnat couronnée par une victoire 1-0 face au Villarreal CF et la tête du Groupe D d'UEFA Europa League. Une nouvelle victoire face au Club Brugge KV, dernier du groupe, propulserait le PAOK en seizième. Lors d'une interview avec les journalistes d'UEFA.com, Havos raconte sa promotion et décrit ses adversaires dans le groupe.

UEFA.com : Comment vivez-vous votre vie d'entraîneur ?

Ioakim Havos : Je suis très heureux à ce poste. Ce n'est pas rien pour un jeunot comme moi d'être bombardé entraîneur d'une équipe du calibre du PAOK. Je suis content que nous réussissions bien en ce moment et j'ai bon espoir que nous fassions encore mieux dans les semaines à venir.

UEFA.com : Comment les joueurs ont-ils réagi à votre promotion ?

Havos : À en juger par les résultats, positivement. C'était un avantage de déjà nous connaître et d'avoir travaillé ensemble alors que j'étais assistant. Et puis les choses ont été plus faciles pour moi, car je connaissais l'équipe et son potentiel.

UEFA.com : Quel genre d'entraîneur êtes-vous ?

Havos : J'aime laisser à mes joueurs la liberté d'improviser ; je crois en eux et en leur potentiel. J'aime le jeu offensif, à condition de ne jamais relâcher notre attention derrière bien sûr. J'aime voir mon équipe proposer du beau jeu, et je dois dire que cela me ravit que, sous ma direction, le PAOK ait joué aussi bien jusqu'à présent.

UEFA.com : Êtes-vous heureux d'avoir à la tête du club un véritable homme de football, en la personne du président Theodoros Zagorakis ?

Havos : C'est un véritable plaisir de travailler avec et pour un président qui a joué dans l'élite du football pendant des années, qui a connu une carrière fabuleuse et la victoire à l'EURO 2004 avec la Grèce, au poste de capitaine. Nous sommes amis de longue date et c'est un privilège pour moi d'entraîner un club présidé par M. Zagorakis.

UEFA.com : Que pensez-vous de vos matches contre Villarreal ?

Havos : J'ai été très satisfait par le comportement général de l'équipe. À Villareal, malgré la défaite, les joueurs ont bien joué. Chez nous, nous avons réussi à ajouter la victoire à notre bonne prestation. J'ai été impressionné par l'unité qui a régné ce soir là : l'équipe n'a fait qu'un avec les supporteurs, ils ont oeuvré ensemble et réussi à décrocher une victoire méritée.

UEFA.com : Vous recevez le FC Bruges puis rencontrez le NK Dinamo Zagreb chez lui ; que pensez-vous de ces deux derniers matches ?

Havos : Il n'y a pas de petite équipe en Europa League. Il n'y a pas de match facile. Lorsque nous avons joué Bruges en Belgique (1-1), ils n'étaient pas au mieux mais je pense qu'ils vont jouer défensivement pour le retour à Salonique. Lorsque nous avons rencontré le Dinamo Zagreb au Toumbas lors de la deuxième journée (victoire 1-0 du PAOK), ils m'ont fait forte impression, notamment dans le jeu en contre. Nous devrons faire très attention pour nous qualifier.

UEFA.com : Quelle importance la Grèce accorde-t-elle au fait d'avoir trois équipes en Europa League ?

Havos : Une importance énorme. L'UEFA Champions League est une compétition très relevée, mais je suis ravi que l'UEFA ait fait l'effort d'améliorer l'Europa League et de la rendre plus compétitive. Lorsqu'on voit certaines équipes susceptibles d'être éliminées de la phase de groupes avec dix points, ça en dit long sur le niveau de cette compétition. C'est extrêmement positif pour la Grèce d'avoir trois équipes en phase de groupes - ça aide le football grec à garder le niveau.