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"Un jour historique" et "un rêve qui s'achève"

La presse russe donne une résonnance nationale à la victoire du CSKA. Le Portugal ne digère pas la défaite du Sporting.

Le football russe ne sera plus jamais le même, selon le quotidien sportif russe "Sport-Express", qui espère que la victoire 3-1 du PFC CSKA Moskva sur le Sporting Clube de Portugal en finale de la Coupe UEFA, hier soir, rejaillira sur tout le football russe. La presse portugaise est en berne après une nouvelle grande déception.

La Russie a remporté son premier trophée européen hier soir. Ce 18 mai 2005 restera historique. Pourquoi ne prendrions-nous pas goût à ces grands succès ? Le CSKA devra maintenant disputer la Super Coupe de l'UEFA contre [le] Liverpool [FC] ou [l'AC] Milan, en fonction de l'issue de la [UEFA] Champions League. En ce moment, on ne s'intéresse plus qu'aux finales. Bravo le CSKA ! Que toute la Russie trinque !
("Sport-Express", Russie) 

Après les triomphes européens du FC Porto, le Sporting semblait être un candidat sérieux pour ramener un troisième trophée européen au football portugais, d'autant qu'il jouait dans son propre stade. Mais ça n'a tout simplement pas été possible... Nous avons assisté à une redite de l'EURO 2004™, lorsque la Grèce, considérée comme un outsider, avait surpris tout le monde en devenant championne d'Europe. Hier soir, c'était au tour du CSKA de surprendre le Sporting et de remporter le premier trophée de l'histoire du football de clubs russe. C'est la nature même du football : il est imprévisible. Et le beau rêve du Sporting s'est achevé.
("A Bola", Portugal)

Il ne fait aucun doute que les Moscovites ont bénéficié d'un peu de réussite à [l'Estádio José] Alvalade. Par exemple, lorsque Rogerio trouve le poteau en milieu de seconde période et que le score passe à 3-1 quelques secondes plus tard alors qu'il aurait bien pu être de 2-2. Mais qui s'en préoccupe aujourd'hui ? Qui veut disséquer le match dans ses moindres détails tactiques, mis à part quelques journalistes portugais revanchards ? Qui s'intéresse au Sporting alors que l'histoire du football russe est désormais découpée en deux périodes : avant et après le match d'hier ?
("Sport-Express", Russie)

C'est une lourde déception pour le Sporting, qui avait bâti son rêve, tour après tour, avec du style, de l'abnégation, mais également de la classe. Nous devons lui reconnaître ça. Que manquait-il au Sporting hier ? Qu'est ce qui ne s'est pas passé comme prévu ? Le problème, c'est que le CSKA était bien présent, avec une équipe bien fraîche, composée de joueurs de talents pratiquement imbattables dans les airs, et de deux Brésiliens qui ont fait la différence.
("Record", Portugal)

Les hommes de l'Armée ne tirent pas leur force de leurs individualités, mais de leur esprit d'équipe : c'est un groupe qui a grandi avec constance sous l'œil patient de Valeriy Gazzaev. Ils obéissent à la maxime "Un pour tous, tous pour un" des "Trois Mousquetaires" d'Alexandre Dumas, une mentalité aujourd'hui pratiquement perdue. Et même si le CSKA s'était incliné face au Sporting, il aurait quand même été le grand vainqueur. Parce que c'est devenu une véritable équipe cette saison. Une équipe, avec un grand E.
("Sovetsky Sport", Russie)

Le but de Rogerio a permis à tout le monde de croire que c'était l'heure de la fête, ne serait-ce qu'un moment. Beaucoup y croyaient ! Alvalade était plein. Il y régnait une atmosphère incroyable... Jusqu'à ce que Daniel Carvalho décide de gâcher la fête. Le Brésilien était impliqué dans les trois buts du CSKA, auteur d'une passe décisive à chaque fois. Pour les deux derniers buts, les Moscovites n'avaient plus qu'à toucher le ballon pour marquer.
("Record", Portugal)