EURO 2008 : le sortant est sorti par la Russie
samedi 14 juin 2008
Résumé de l'article
Grèce 0-1 Russie
Après avoir concédé sa deuxième défaite en deux matches, le tenant du titre est éliminé.
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Après avoir concédé sa deuxième défaite en deux matches, le tenant du titre grec est éliminé de l'UEFA EURO 2008 par une solide équipe russe dans le Groupe D.
Ce résultat a une autre conséquence : l'Espagne, qui a battu en fin d'après-midi la Suède sur le fil terminera première du Groupe D même si elle est battue par la Grèce mercredi. Les Ibères affronteront le deuxième du Groupe C, dimanche 22 juin à Vienne, c'est à dire la Roumanie, l'Italie ou la France.
Il ne fallait donc pas perdre à Salzbourg, ce qui expliquait peut-être une entame en forme de round d'observation. Le match ne se lançait pas avant cette claquette d'Antonis Nikopolidis sur un lob astucieux de Roman Pavlyuchenko. L'attaquant du FC Spartak Moskva, blessé dans le premier match, était bien à 100% de ses moyens et fut un danger toute la soirée.
Il n'était pourtant pas impliqué directement dans l'ouverture du score russe, à la 33e minute. Celle-ci devait beaucoup, en fait, à Nikopolidis. A la suite d'une mésentente avec sa défense, le gardien de l'Olympiacos CFP suivait le ballon et quittait ses buts. Le capitaine russe Sergei Semak le fixait d'un retourné qui trouvait Konstantin Zyryanov. Seul face au but, le milieu de terrain du FC Zenit St Petersburg ne ratait pas la cible.
Contraints une nouvelle fois à courir après le score, un exercice qui ne leur réussit pas tellement, les Grecs prenaient cette tâche très à coeur. Ils faillirent être bien aidés par Igor Semshov qui manquait de contrer un corner dans son propre but, quelques minutes après l'ouverture du score. Trop désordonnés, les joueurs d'Otto Rehhagel ne parvenaient pas à maintenir la pression sur le but d'Igor Akinfeev. Une frappe à la 71e minute de Giorgis Karagounis avait la saveur de l'aveu d'impuissance.
En face, Pavlyuchenko se procurait en contre des possibilités de mettre un terme au suspense, de même que Diniyar Bilyaletdinov, qui manquait de tromper Nikopolidis en début de seconde période. C'est la fin de l'aventure pour le champion, mais c'est peut-être le début pour les Russes, qui ont été dangereux durant toute la rencontre. Ils affronteront la Suède mardi et devront s'imposer pour défier les Pays-Bas en quarts de finale. Les joueurs de Guus Hiddink retrouveront pour cette occasion leur attaquant Andrei Arshavin, de retour de suspension.
Compositions
Grèce : Nikopolidis; Torosidis, Kyrgiakos, Dellas, Seitaridis (Karagounis 40e); Patsatzoglou, Amanatidis (Giannakopoulos 80e), Basinas (c), Charisteas, Katsouranis; Liberopoulos (Gekas 61e)
Remplaçants : Chalkias, Tzorvas, Spiropoulos, Samaras, Vyntra, Salpingidis, Goumas, Antzas, Tziolis
Sélectionneur : Otto Rehhagel
Russie : Akinfeev; Zhirkov (Vasili Berezutski 87e), Ignashevich, Kolodin, Anyukov; Bilyaletdinov (Saenko 70e), Semshov, Semak (c), Zyryanov, Torbinski; Pavlyuchenko
Remplaçants : Gabulov, Malafeev, Yanbaev, Aleksei Berezutski, Adamov, Ivanov, Shirokov, Sychev, Bystrov
Sélectionneur : Guus Hiddink
Arbitre : Roberto Rosetti (Italie)
Homme du match : Roman Pavlyuchenko