Chaque EURO a sa propre histoire, une histoire ancrée dans le folklore footballistique. Mais le tournoi est aussi le point de départ de centaines d’histoires moins visibles, qui illustrent la capacité du football à transformer des vies et des communautés.

Tout commence avec le programme HatTrick de l’UEFA, qui distribue plus de la moitié des recettes nettes de l’EURO masculin à chacune des 55 associations de football nationales européennes afin qu’elles développent le jeu dans leur pays. Ce financement donne le coup d’envoi d’une série de belles histoires à tous les niveaux de la pyramide du football.

Au niveau local, le programme finance la construction de miniterrains, le développement des clubs, la formation des entraîneurs amateurs, le football scolaire et d’innombrables autres initiatives de football de base, des projets qui donnent à davantage de personnes la chance de prendre part au jeu, indépendamment de leurs capacités, de leur âge, de leur genre ou de leur origine ethnique. À plus grande échelle, il aide les associations à construire des stades et des centres d’entraînement nationaux et à investir dans les joueurs, les entraîneurs, les arbitres et les administrateurs qui les utiliseront.

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Mais la popularité et l’influence immenses de ce sport font que les effets de nombreux projets ont des répercussions bien au-delà de la communauté footballistique. Certains projets contribuent à faire tomber les barrières sociales et à promouvoir les bienfaits du football pour la santé et le bien-être. D’autres stimulent le développement économique et luttent contre le changement climatique. Ensemble, ils favorisent un changement social positif.

Pour célébrer les 20 ans du programme HatTrick, l’UEFA a invité des personnes de toute l’Europe à parler de la manière dont des projets de développement financés par l’EURO ont contribué à changer leur vie et leur communauté. Leurs paroles et leurs expériences nous rappellent le potentiel du football pour améliorer la société.

EURO 2024 : où l’argent va-t-il ?

Peu de compétitions sportives majeures en font davantage que l’EURO pour veiller à ce que les recettes générées par la vente des droits commerciaux, des droits médias et des billets se propagent au-delà du tournoi, dans l’intérêt du football et de la société dans leur ensemble.

Depuis 2004, le programme HatTrick de l’UEFA a redistribué en moyenne plus de 50 % des recettes nettes de chaque EURO masculin aux 55 associations membres européennes afin de financer des projets de développement dans toute la pyramide du football. Pour la saison 2020/21, ce chiffre a atteint 66 %, car l’UEFA avait anticipé la mise à disposition de fonds HatTrick pour aider les associations à faire face aux conséquences financières de la pandémie de COVID-19.

Si l’EURO a grandi, le programme HatTrick n’est pas en reste. Après 20 ans et cinq EURO masculins, le plus grand fonds de solidarité qui existe dans le sport a distribué au total EUR 2,6 milliards et réalisé plus de 800 projets. Au cours des quatre prochaines années, EUR 935 millions de recettes de l’EURO 2024 seront réinjectés dans le football, soit 21 % de plus qu’en 2020.

Les investissements HatTrick ont un effet catalyseur, ouvrant la voie à des financements supplémentaires provenant des secteurs public et privé. Chaque euro de fonds provenant d’un EURO génère plus de trois euros d’investissement de la part des gouvernements, des autorités locales et des clubs.

Pour l’UEFA, la réussite de l’EURO 2024 ne reposera pas uniquement sur quatre semaines passionnantes de football en Allemagne ; elle sera aussi constituée par les effets, sur quatre ans, de centaines de projets de développement menés grâce à l’EURO et sur les belles réussites que ceux-ci engendreront.