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Pour Capello, cet EURO a des ailes

Le responsable des observateurs techniques de l'UEFA livre son analyse de l'EURO 2020.

Les Danois Jannik Vestergaard, Joakim Maehle et  Thomas Delaney contre la République tchèque
Les Danois Jannik Vestergaard, Joakim Maehle et Thomas Delaney contre la République tchèque POOL/AFP via Getty Images

« L'EURO du débordement. » C'est ainsi que Fabio Capello résume l'UEFA EURO 2020 alors qu'il est à la tête de l'équipe des observateurs techniques de l'UEFA. Dans un tournoi où un tiers des 135 premiers buts est venu sur des centres, Capello estime que les joueurs de couloir ont déjà posé leurs patte sur cette compétition.

Fabio Capello
Fabio CapelloUEFA via Getty Images

« Pour moi, cet EURO ce sont de jeunes joueurs qui vont provoquer », a déclaré Capello. « Pas seulement les latéraux, mais aussi les ailiers », dit-il en citant « (Raheem) Sterling qui fait toujours la différence. En Italie on a eu la chance d'avoir des joueurs comme (Federico) Chiesa et (Leonardo) Spinazzola. »

Alors pourquoi un tel recours aux ailes ? Pour contrôler « les blocs bas et compacts », répondent les observateurs techniques et les défenses centrales à trois parfois renforcées par des milieux très défensifs.

Ginés Meléndez rappelle de que trois demi-finalistes jouent à trois devant. 4-3-3 pour l'Espagne, 3-4-3 pour le Danemark, 4-2-3-1 ou 4-3-3 pour l'Angleterre. « Avec ces attaques à trois, il y a plus de chances de voir des centres », dit-il.

Capello fan de Pedri

Je n'avais pas vu un joueur si jeune, si fort avec de la personnalité, sans peur. Il est fantastique. J'ai vu Messi quand il avait 17 ans et je savais que ce serait un génie. En tant que milieu de terrain, Pedri est pour moi complètement différent des autres joueurs.

Pedri
Pedri POOL/AFP via Getty Images

À trois c'est mieux

Treize équipes ont mis en place une défense à trois au cours de la phase de groupes et ce nombre a augmenté en huitièmes de finale, puisque la France et l'Angleterre ont débuté leurs matches avec trois défenseurs centraux.

Dans le cas de la France, ce système était une réponse aux blessures de ses deux latéraux gauches, mais le sélectionneur Didier Deschamps est revenu à un quatre lors de sa défaite finale contre la Suisse.

Pour la France, la défense à quatre est une tradition et Jean-François Domergue, l'un des observateurs techniques, a souligné l'espace trouvé entre ses trois défenseurs centraux et la façon dont la Suisse a pu « jouer en triangle » autour du défenseur central droit Raphaël Varane.

Corinne Diacre a ajouté que les deux milieux récupérateurs, Paul Pogba et N'Golo Kanté, laissaient trop « d'espace entre eux et la Suisse pouvait aussi jouer dans leur dos ».

Capello raconte sa surprise suisse

La Suisse a été une surprise pour moi, pour son style. Elle a bien défendu mais quand elle avait le ballon, elle jouait en confiance. C'est la chose la plus importante quand un coach prend une équipe. J'ai vu du leadership, à chaque instant (Vladimir Petković) était calme, animé de bonnes idées.