Kimpembe : « Plus le droit à l'erreur »
samedi 26 juin 2021
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Entretien exclusif avec Presnel Kimpembe, défenseur de l'équipe de France, avant le match couperet face à la Suisse lundi.
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Presnel Kimpembe nous a accordé un entretien exclusif avant le match couperet face à la Suisse en huitièmes de finale, à Bucarest lundi. Le défenseur de l'Équipe de France est ambitieux comme le reste de ses coéquipiers, mais conscient qu'à partir de maintenant l'aventure UEFA EURO 2020 peut s'arrêter du jour au lendemain...
Presnel, c’est votre premier tournoi international en tant que titulaire, quel est votre bilan jusqu’ici…
On a atteint notre objectif, on a fini premier d’un groupe pas facile pour décrocher notre billet pour les huitièmes de finale dans une compétition qui est de très haut niveau, donc forcément ce n’est que du positif.
L’équipe a dû s’adapter contre le Portugal après les blessures de deux latéraux gauche, pour vous c’est ça ce qui fait la force de ce collectif ?
Oui bien sûr, on a un groupe qui est homogène, de haut niveau. Que ce soit chez les titulaires ou les remplaçants, on sait qu’on va avoir beaucoup de force et motivation.
Vous saviez qu’Adrien Rabiot pouvait dépanner au poste de latéral gauche ?
Oui, je le connais par cœur, donc je m’en doutais...
Les joueurs sont solidaires les uns pour les autres dans cette équipe…
Oui, on a un bon était d’esprit, on a un groupe qui est très fort, on sait où on veut aller, on a tous le même objectif donc forcément ça aide pour la suite.
Les huitièmes, c’est donc une nouvelle compétition qui commence…
On n’a plus le droit à l’erreur, sinon c’est fini. On sait qu’on entre dans une coupe, on est tous très pressés mais très concentrés et conscients de ce qu’il peut se passer.
La France a commencé cette compétition comme favori. Comment supportez-vous cette pression, surtout maintenant que vous êtes dans la moitié de tableau la plus compliquée ?
On ne se prend pas pour les favoris. On sait qu’il y a de grosses nations dans ce tournoi, tout le monde a pu démontrer sa qualité. On va prendre ce huitième très au sérieux face à une équipe suisse qui ne va pas nous faire de cadeau.
Un petit mot sur N’Golo Kanté, personnage très apprécié au sein de cette équipe de France…
Bien sûr. On ne peut pas le détester N’Golo. C’est quelqu’un qui a toujours le sourire, qui est toujours positif, qui s’entend bien avec tout le monde et qui sait aussi montrer ses qualités sur le terrain.
Au niveau de l’état d’esprit et la vie du groupe, est-ce que ça ressemble à ce que vous avez vécu en 2018 ?
Oui quand même, on a pas mal de joueurs qui étaient ici en 2018. Les autres sont des joueurs qu’on connaît tous par cœur. On a un groupe très solidaire et on s’entend tous très bien.
Êtes-vous toujours le DJ de l’équipe ?
Y’en a plusieurs ! Y’a Paul (Pogba), Antoine (Griezmann) et moi, on fait un peu chacun notre tour.
Vous êtes bien arrivés à Bucarest, où il fait un peu moins chaud qu’à Budapest…
Oui c’était très difficile (de jouer à Budapest). Il fait un petit peu moins lourd ici, c’est vrai, mais on sent que la chaleur reste présente.