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Exclu. Didier Deschamps : « Pas là pour faire des surprises »

« Il est heureux d'être avec nous, je suis heureux de l'avoir ici », déclare le patron de l'équipe de France à propos de sa décision de rappeler Karim Benzema.

Didier Deschamps dirige une séance d'entraînement
Didier Deschamps dirige une séance d'entraînement AFP via Getty Images

Arrivé en juillet 2012, Didier Deschamps est à la tête de la France depuis près de neuf ans. Ancien milieu défensif qui a tout gagné, Deschamps a conduit les Bleus à une défaite en finale de l'UEFA EURO 2016 à domicile avant de se racheter de façon spectaculaire en obtenant la gloire de la Coupe du monde de la FIFA 2018 en Russie.

Le technicien de 52 ans a maintenant pour objectif de faire ce qu'il a réussi en tant que joueur, enchaîner une victoire en Coupe du Monde avec un succès à l'EURO. Il a déjà attiré l'attention en rappelant Karim Benzema, 33 ans, après cinq ans d'absence.

UEFA.com: Didier, quelles sont les difficultés qui se présentent à un sélectionneur pour constituer son groupe...
Didier Deschamps : Oh ! Les difficultés, ce sont les choix, les choix humains. Malheureusement, je ne fais pas que des heureux. C'est ma responsabilité, ces choix sont toujours dictés par le même objectif, ce que je pense être le bien de l'équipe de France. Il y a des joueurs qui aurait mérité certainement, c'est le cas aussi pour d'autres nations, mais ils ne sont pas là.

Même si la liste a été un peu élargie (à 26), ce qui n'est pas forcément un avantage dans la gestion car on sera obligé de mettre trois joueurs en tribune. Les 26 sont tous heureux d'être là le premier jour, mais forcément, les trois qui seront en tribune lors du premier match, je peux comprendre qu'ils n'aient pas le sourire.

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Karim Benzema, la surprise du chef. Pouvez-vous nous expliquer comment cela s'est passé ?
La surprise du chef, non. Je ne suis pas là pour faire des surprises. Il y a eu des étapes avant d'en arriver à son retour en équipe de France. Je ne vais pas entrer dans les détails. Je ne l'ai pas fait avec la presse française. Cela ne regarde que lui et moi. La première étape ça a été le fait que nous puissions nous voir et discuter longuement.

Après, il y a eu d'autres étapes dans ma réflexion. Il est là aujourd'hui, il est heureux d'être là. Moi aussi. L'ensemble du groupe aussi. Nous avons le même objectif qui est de faire en sorte d'être le plus compétitif possible.

C'est un leader technique, j'ai la chance et le privilège d'en avoir plusieurs. L'avoir avec nous nous permet d'avoir une équipe de France la plus compétitive possible.

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L'Allemagne à Munich pour premier match (le 15 juin), vous êtes ami avec Joachim Löw qui va faire son dernier tournoi...
On s'apprécie. On s'est rencontré plusieurs fois. Je suis admiratif de sa longévité. Elle lui a permis d'arriver avant moi à être champion du monde en tant que sélectionneur en 2014. On avait croisé leur route en quarts de finale. On s'était arrêté là. Quand on se croise pour un match, on est focalisé sur nos joueurs, sur le match, mais il y a toujours beaucoup de respect.

Et il y aura du public...
Les pays organisateurs auront un avantage avec le public. Ce ne sera pas notre cas. Nous allons jouer à l'extérieur. Mais on ne va pas regretter que le public reviennent. Le football que l'on aime, c'est avec des spectateurs, parce que c'est de l'émotion, des sentiments à partager. C'est quelque chose qui est important pour les joueurs.