Prandelli ne calculera pas
dimanche 17 juin 2012
Résumé de l'article
L'Italie a encore son destin en mains dans le groupe C et pour le conserver, le sélectionneur Cesare Prandelli possède un plan simple : Vaincre.
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Cesare Prandelli a choisi ses mots avec soin lorsqu’il s’est exprimé à propos de la rencontre face à la République tchèque de son compatriote Giovanni Trapattoni. Pour lui ne comptera que la victoire.
L’Italie sera qualifiée si elle gagne et s’il y a un vainqueur dans l’autre match opposant la Croatie à l’Espagne. Elle remportera le groupe si elle gagne et que l’autre match se termine sur un 0-0.Pour un nul 1-1, elle sera qualifiée si elle gagne par plus de deux buts d’écart ou par deux buts d’écart si elle marque deux buts de plus que la Croatie. À 2-2 ou plus dans l'autre match, elle serait éliminée.
Compliqué ? Pas vraiment pour le sélectionneur italien. "Je suis convaincu que nous avons les moyens de remporter ce match”, dit-il tout en affectant de redouter son adversaire. “L'Espagne ne menait qu'un but à zéro après 70 minutes contre les Irlandais. C'est une équipe qui est bien organisée, qui aime jouer au football et qui aime se battre. Le danger viendra des longs ballons envoyés vers l'avant et des déviations ainsi que des contre-attaques".
Devant les journalistes, Prandelli a aussi évoqué son homologue. “Pour moi c'est un grand plaisir (de rencontrer Giovanni Trapattoni), un entraîneur sous les ordres duquel j'ai joué". À la Juventus entre 1979 et 1985, et l'adjoint de Trapattoni, Marco Tardelli, était l'un de ses coéquipiers.
Un respect partagé entre les deux techniciens. "Prandelli a fait un superbe travail. Il a donné à l'équipe le sens du professionnalisme, du respect”, pense l’aîné. “Il s'est qualifié d'excellente manière. Il a démontré qu'il est très sage, il a bien manœuvré avec les joueurs. J'avais un grand respect pour lui en tant que joueur, c'est la même chose pour ce qui concerne l'entraîneur".
Sur le match, le Trap ne fera aucune concession à son ami. "Nous avons disputé deux matches très difficiles avec des buts que nous avons encaissés très tôt”, rappelle-t-il. “Maintenant, nous devons conserver notre mentalité et notre attitude qui a fait notre succès lors des éliminatoires. Nous jouons pour l'honneur, pour l'honneur de la nation contre l'Italie. Nous avons tous le devoir d'être le meilleur possible. Évidemment, nous ne voulons pas rentrer à la maison avec une nouvelle défaite".