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Pirlo, Xavi, rois de la passe

Andrea Pirlo contre Xavi Hernández, ce sera le match dans le match au milieu de terrain, à Kyiv, dimanche, dans la finale de l'UEFA EURO 2012.

Andrea Pirlo (à gauche) et Xavi Hernández lors de l'ouverture du Groupe C à Gdansk
Andrea Pirlo (à gauche) et Xavi Hernández lors de l'ouverture du Groupe C à Gdansk ©Getty Images

Il y a quatre ans, Xavi Hernández avait fait chavirer la planète football par la cadence et la precision de ses passes. Cette année, Andrea Pirlo pourrait bien lui ravir la palme du meilleur stratège si l’Italie s’impose en finale de l’UEFA EURO 2012.

Auteur d’un coup franc somptueux face à la Croatie et de deux passes décisives assortis de trois trophées Carlsberg du meilleur joueur du match, butin qu’aucun autre joueur n’a obtenu dans la compétition, le maestro de la Juventus sera à n’en pas douter celui par qui transiteront tous les ballons italiens.

“Notre milieu de terrain axial a beaucoup de qualité. Nous pouvons beaucoup courir et presser. Et nous avons un joueur qui peut faire des choses très particulières avec le ballon en la personne d’Andrea Pirlo, alors nous essayons de lui faire parvenir la balle”, expliquait Prandelli en conférence de presse. “Souvent, les autres joueurs s’arrangent pour que le ballon lui arrive et lui laissent de l’espace pour qu’il donne le tempo.”

Donner le tempo, c’est exactement ce que Pirlo a fait contre l’Angleterre la semaine dernière à Kyiv, établissant un record de 117 passes à l’EURO, avec prolongation certes. Comment oublier sa Panenka pleine de décontraction en pleine séance de tirs au but ?

Son duel avec Xavi au stade Olympique a de quoi faire saliver les puristes. Associé à son partenaire du FC Barcelona Sergio Busquets, Xavi a realisé davantage de passes que n’importe quel autre joueur dans cet EURO avec 455 unités, soit 101 de plus que Pirlo, de un an son aîné (33 ans).

Pour Xavi, la revolution espagnole a débuté avec la prise de pouvoir de Luis Aragonés, le prédecesseur de Vicente del Bosque : “L’arrivée de Luis Aragonés a été le tournant. C’est lui qui a misé sur les petits gabarits et qui a donné leur chance à des joueurs comme Andrés Iniesta, Santi Cazorla, Cesc Fàbregas, David Silva ou encore David Villa. J’ai eu de la chance car il y a quelques années, le football devenait de plus en plus physique. Nous voulons produire des matches spectaculaires. Des footballeurs comme Pirlo, ceux de l’Espagne et de l’Italie pratiquent un style de jeu similaire et je suis vraiment heureux que la tendance soit de proposer un football plus spontané et offensif .” Personne ne le contredira.

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