Piqué, premier attaquant
mardi 26 juin 2012
Résumé de l'article
Gerard Piqué a confié à UEFA.com que c'est la plateforme solide offerte par une défense implacable qui permet à l'Espagne d'attaquer avec confiance.
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Il y a tellement à admirer et à analyser dans le football élégant avec lequel l'Espagne nous a séduits ces quatre dernières années que les admirateurs oublient parfois de louer les bases, comme par exemple la défense.
UEFA.com s'est entretenu avec Gerard Piqué afin qu'il nous livre son analyse sur les progrès de la défense espagnole et nous fasse partager son opinion sur le meilleur moyen d'enrayer la menace posée par son ancien coéquipier au Manchester United FC, Cristiano Ronaldo, lors de la demi-finale face au Portugal mercredi soir.
"Il y a eu beaucoup de discussions juste avant le tournoi car Sergio Ramos et moi, on n'a jamais vraiment joué ensemble avant, et nos relations n'étaient peut-être pas les meilleures", a-t-il expliqué. "Mais je crois qu'on a montré sur le terrain que ce n'était pas le cas. On se connaît mieux match après match. Dans le dernier match, contre la France, il y a eu un tir cadré et une seule faute de commise. On est très bons en défense, et on est heureux de voir que l'équipe affiche la confiance nécessaire pour bien attaquer aussi."
"Le moment où il faut être le plus concentré sur Ronaldo, c'est quand on a le ballon", a expliqué le joueur de 25 ans à propos du Portugais. "C'est là qu'il est le plus dangereux car si notre équipe perd le ballon et qu'il commence à courir quand on ne sait plus où il se trouve, alors on ne peut plus l'arrêter. Une chose est sûre, cela ne se joue pas entre moi et Cristiano, ou entre un autre joueur et Cristiano."
"Toute la défense doit s'entraider pour défendre contre lui. Si l'un de nous en particulier le marque et surveille sa course, alors il ne doit pas lui laisser d'espace ou de temps pour réfléchir sinon c'est fini. Il faut vraiment le coller tout le temps et le plus important est de ne pas le laisser se retourner sinon il commence à courir et c'est vraiment difficile de l'arrêter."