L'Espagne face à la menace Ronaldo
mardi 26 juin 2012
Résumé de l'article
Vicente del Bosque espère que son équipe d'Espagne pourra stopper la montée en puissance de Cristiano Ronaldo, l'homme fort du Portugal.
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L'Espagne trouve mercredi sur son chemin son voisin du Portugal et le Madrilène Cristiano Ronaldo pour une place en finale de l'UEFA EURO 2012, pour la dernière rencontre du tournoi à Donetsk.
Aucune équipe européenne depuis l'Allemagne de l'Ouest des années 1970 n'a réussi à se qualifier pour trois finales consécutives, mais l'Espagne, tombeuse de la France au tour précédent, n'est plus qu'à une victoire de l'exploit après ses victoires à l'UEFA EURO 2008 et à la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Les hommes de Vicente del Bosque tentent de devenir la première équipe à conserver le trophée Henri Delaunay.
Le Portugal ne l'entend pas de cette oreille. Finaliste en 2004 à domicile, il a une chance en or de gagner le championnat d’Ibérie et de régner sur l’Europe. Les Portugais ont été éliminés par l'Espagne en 8es de finale de la Coupe du Monde 2010 mais se sont facilement imposés lors de la dernière confrontation entre les deux équipes. Si Helder Postiga est blessé, ils pourront compter sur un Cristiano Ronaldo en grande forme.
Vicente del Bosque, sélectionneur de l’Espagne
Je vais débuter la rencontre avec les joueurs en qui nous avons confiance et, bien sûr, il faudra se préoccuper de Cristiano Ronaldo, qui est un excellent joueur. Il est logique qu'il y ait eu tant de discussions à son sujet ; il joue aussi en Espagne, alors c'est un facteur à prendre en compte. Bien sûr, je préfère lorsque l'adversaire joue dans sa propre moitié de terrain. J'aimerais qu'il reste en défense parce que nous savons comment jouer face à une telle tactique.
Vous ne pouvez jamais savoir à l'avance ce qu'il va se passer. Je pense que nous sommes dans une bonne dynamique mais tout est possible et le moindre détail peut être décisif dans l'évolution d'un match. N'oublions pas qu'il s'agit de football et qu'il n'y a pas toujours de logique. On espère être meilleurs que le Portugal mais nous aurons en face de nous un adversaire très fort. Nous allons juste rester nous-mêmes. Bien sûr, il va falloir faire attention à certains détails concernant notre adversaire, mais il est important de jouer notre propre jeu et de croire en nos propres idées.
Paulo Bento, sélectionneur du Portugal
Le match (en 2010, victoire 4-0 en amical) ne peut pas être une référence en vue de la rencontre de demain. Ce sont deux situations totalement différentes : nous parlons aujourd'hui d'une demi-finale de Championnat d'Europe. C'est un moment de bonheur pour tout un pays. Le peuple portugais croit à la qualité de cette équipe grâce aux efforts qu'ont fournis les joueurs.
Nous entrerons sur la pelouse demain avec la plus grande des motivations et la plus grande des fiertés au monde. (Concernant les deux jours de plus de repos par rapport à l'Espagne) Que puis-je dire à ce propos ? D'un point de vue physique, quatre jours suffisent pour récupérer, même à ce stade de la saison. Dans les autres matches, nous avons toujours eu quatre jours de récupération mais, cette fois, nous en avons six. C'est important, cependant, il ne faut pas trop se focaliser là-dessus.
Nous sommes conscients de la responsabilité que nous avons envers le peuple portugais. Nous pouvons rester encore en lice dans ce tournoi. C'est exactement ce que nous allons essayer de faire.