Baroš positive avant la Grèce

Le nom de Milan Baroš a résonné dans tous les foyers à l'occasion de l'UEFA EURO 2004, qu'il avait terminé meilleur buteur. Huit ans plus tard, il est toujours là. Il revient pour UEFA.com sur les progrès que peut encore faire l'équipe de Michal Bílek, en commençant par une victoire contre la Grèce à Wroclaw mardi.

Comment rebondir après une défaite ?
Inutile de se laisser aller à la panique, de se laisser affecter par la critique et de broyer du noir. 4-1 (contre la Russie au premier match), c'est sûr que ça fait peur, mais rien n'est perdu. Ce qu'il est important de se dire, c'est qu'on ne doit pas regarder ce que font les autres. On doit se concentrer sur le match de mardi contre la Grèce, qui ne sera pas un adversaire facile, loin de là. Ils ont su renverser la vapeur à 10 contre la Pologne et ont remporté leur groupe de qualification. À chaque tournoi ils font mal. Et historiquement, ce n'est pas une équipe qui nous réussit. Maintenant, il faut oublier tout ça et entrer sur le terrain pour gagner. 

Comment aborder ce match contre la Grèce ?
Ce n'est pas encore du quitte ou double. Il restera un match et la Grèce a fait nul à son premier. Et leur dernier sera contre les Russes, donc on peut encore passer avec 4 points. Mais c'est sûr que si on prend les 3 points, on jouera le dernier plus relâchés. Si on ne fait que nul, le dernier sera décisif. La tactique, c'est l'affaire du coach. Il sait très bien ce qu'il fait. Ca fait deux ans et demi qu'il est à nos côtés, il nous connaît bien. Je ne m'inquiète pas, il va savoir que faire tactiquement contre la Grèce, et savoir nous motiver aussi.

Jouer dans un stade comble, qu'est-ce que ça fait ?
Vous êtes complètement aspiré par le match, c'est peut-être ce qui explique que vous ne percevez pas très bien toute l'agitation autour. Vous êtes complètement dans votre match, vous ne pensez qu'au jeu. En revanche, les sensations après la victoire ou après avoir marqué un but sont extraordinaires. Je pense que tout gamin rêve de gagner un jour un match à un EURO, ou marquer à un EURO ou à une Coupe du Monde. Vous vous sentez submergé par une vague de bonheur, surtout si c'est une égalisation ou le but de la victoire. Là, c'est deux fois plus fort. Quand vous perdez, vous êtes triste et n'avez envie ni de parler ni de rire. Mais ça passe vite car il faut de suite passer au match qui arrive.