Gdansk a fait sa mue pour l'EURO
jeudi 7 juin 2012
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Tomasz Dawidowski, joueur du KS Lechia Gdańsk, est témoin de la véritable transformation dont a bénéficié la ville qu'il connaît depuis toujours.
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Tomasz Dawidowski a assisté au changement de sa ville natale avec un mélange d'excitation et d'émerveillement. Mais à l'approche du match de l'UEFA EURO 2012 entre l'Espagne et l'Italie, qui se déroulera dimanche dans la nouvelle Arena Gdansk, l'attaquant du KS Lechia Gdańsk (34 ans) parle de "cadeau" pour la région comme pour le reste du monde.
Né tout près de la ville, à Gdynia, Dawidowski a rejoint Gdansk en 1988 pour s'engager auprès du Lechia alors qu'il avait seulement dix ans. Une fois qu'il a percé dans l'équipe pro, il est allé faire sa carrière dans d'autres clubs polonais, où il a remporté plusieurs titres. Mais en 2009, il renouait avec ses premiers amours en retrouvant Lechia. Il a eu le privilège de mener l'équipe lors de l'inauguration de la magnifique Arena Gdansk, en août dernier.
"Tous les matins, je dois me pincer pour vérifier que je suis bien réveillé : la Pologne coorganise l'EURO, Gdank va accueillir des matches, et la première rencontre opposera les deux derniers champions du monde, l'Espagne et l'Italie", déclarait Dawidowski à UEFA.com. "C'est réellement difficile à croire."
Rencontré dans une vieille ville de Gdank baignée de drapeaux blancs et rouges, Dawidowski revient avec joie sur ses premiers pas au club. "Je me souviens comme si c'était hier : j'avais 10 ans quand je suis arrivé au Lechia. C'était en 1988, et le nombre d'habitants explosait, alors on jouait à 45 contre 45, sur un demi-terrain. Et quand je dis 'terrain', je suis gentil : c'était surtout du sable. On le surnommait le 'Sahara'.
"Les nouveaux supporters de Lechia qui arrivent disent qu'ils sont impressionnés. Mais honnêtement, ils n'ont aucune idée de ce à quoi pouvait ressembler cet endroit. Il y a autant de différence entre l'ancien Gdansk et le nouveau qu'entre l'Enfer et le Paradis. Et là où se dresse maintenant le nouveau stade, il n'y avait rien du tout : c'est encore plus incroyable."