Blanc vise l'exploit
mercredi 20 juin 2012
Résumé de l'article
En colère après la déroute de ses hommes face à la Suède (2-0), Laurent Blanc sait désormais qu’il faudra réaliser un "exploit" pour éliminer l’Espagne.
Contenu médias de l'article
Corps de l'article
Les vestiaires du stade Olympique de Kyiv ont tremblé mardi soir, après la rencontre entre la France et la Suède, remportée par des Jaune et Bleu pourtant éliminés. Le sélectionneur des Bleus Laurent Blanc n’a pas digéré "les insuffisances" de ses hommes et il le leur a fait savoir. "Nous avions deux objectifs avant ce match, nous a rappelé le Président. Nous qualifier, et battre la Suède pour terminer en tête du groupe afin d’éviter l’Espagne. Au final, nous n’avons atteint qu’un objectif sur deux, donc oui, je suis très déçu".
Face au tenant du titre espagnol samedi, le coach de l’équipe de France sait qu’il faudra presque un miracle pour atteindre les demies. "L’Espagne est tout simplement la meilleure équipe d’Europe, souligne-t-il. Ce sera très compliqué, soyons-en sûrs. La clé ? Bien défendre. Et dans ce domaine-là, il va vraiment falloir se remettre en question et être beaucoup plus performant que face à la Suède".
Le fait d’avoir l’avantage de bien connaître Donetsk et la Donbass Arena, pour y avoir déjà disputé deux matches ? Tout cela n’est que littérature pour le sélectionneur tricolore, encore marqué par la fin de la belle série de 23 matches sans défaites. "Il faut avoir conscience qu’il faudra faire un exploit pour battre l’Espagne. Il va falloir être extrêmement fort individuellement et collectivement. On a l’avantage de connaître le stade, certes, mais le terrain sera toujours vert, il fera toujours 105 mètres de long et 76 mètres de large. Ça ne suffira pas. Ce n’est pas parce qu’on joue à la Donbass Arena qu’il ne peut rien nous arriver".
Face à la Roja - "une belle machine bien huilée, une équipe à craindre dans sa totalité" -, Laurent Blanc sait toutefois qu’il ne jouera pas son avenir. Sa mission - qualifier les Bleus en quart de finale - est d’ores et déjà accomplie. En clair, ni lui, ni ses joueurs n’auront la pression samedi. Exactement comme les Suédois avant le match contre la France.