Prandelli : "On reste sur notre faim"
jeudi 14 juin 2012
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Les déclarations de Cesare Prandelli, sélectionneur de l'Italie, et de Slaven Bilić, sélectionneur de la Croatie, après le nul entre les deux équipes.
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Les déclarations de Cesare Prandelli, entraîneur de l'Italie, et de Slaven Bilić, entraîneur de la Croatie, après le nul entre les deux équipes (1-1) pour ce deuxième match du Groupe C de l'UEFA EURO 2012 à Poznan.
Cesare Prandelli, sélectionneur de l'Italie
Non je ne suis pas remonté. Bien entendu on reste sur notre faim parce que l'équipe qui joue et multiplie les occasions de but doit tuer le match. Le football est un sport à part, un centre et tout ce que vous avez construit pendant la rencontre est annihilé. Donc oui, beaucoup de regrets. On est toujours dans la course mathématiquement mais on a raté une belle occasion de se rassurer.
Quand vous contrôlez la rencontre et le terrain, il faut tuer la rencontre parce que si vous ne le faites pas, un centre ou une mauvaise déviation et tout ets à refaire. Il faut plus de détermination, plus de précision dans la finition. En face, c'était très physique, dur au marquage mais on était au-dessus dans le football.
Ce n'est pas dû à un manque de tempérament, mais à la 60e on lève le pied dans les deux matches. Il va falloir hausser le ton au dernier et voir mieux gérer notre fraîcheur physique. Après ce trou de dix minutes on s'est recréé pas mal d'occasions mais on avait vraiment besoin de retrouver notre souffle.
Le 60 premières minutes on était très organisés, bien regroupés entre l'attaque et la défense mais dès que les lignes commencent à s'espacer c'est plus difficile.
Slaven Bilić, sélectioneur de la Croatie
Ce n'est pas facile de jouer contre une grosse équipe, alors on a attendu notre chance. Il nous ont dominé en première période. On s'est montré trop impatients, on tentait de trop loin. À la mi-temps je leur ai dit qu'il fallait se montrer plus agressifs et reprendre la possession du ballon. On a effectué quelques réglages tactiques, en faisant joueur Mario Mandžukić plus en profondeur et en écartant Luka Modrić sur l'aile, ce qui nous a réussi.
Je ne veux pas aborder le match contre l'Espagne. On a le temps pour ça. Mais notre situation n'est pas mal après deux rencontres. Six points auraient été mieux que quatre c'est sûr, mais c'est déjà bien. On a surpris la nation toute entière en s'offrant une bonne chance de sortir de ce groupe très relevé. On peut déjà dire bravo.
L'Italie n'est pas aussi en forme que nous et ils le savaient. Notre problème est différent : on n'est pas aussi forts mentalement que des équipes comme l'Allemagne ou l'Italie. On doit travailler là-dessus.