Klose confiant avant de retrouver l'Italie
mardi 26 juin 2012
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Miroslav Klose estime que la demi-finale de Coupe du Monde perdue contre l'Italie en 2006 n'aura aucun impact sur le match de jeudi à Varsovie.
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L'Allemagne s'apprête à affronter l'Italie, jeudi en demi-finale à Varsovie, ce qui nous ramène à la demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 entre les deux formations. Ce jour-là, les Azzurri avaient enterré les espoirs de triomphe allemand à domicile avec deux buts dans les derniers instants de la prolongation. Mais Miroslav Klose, qui fait partie des cinq joueurs de l'effectif actuel déjà présents à Dortmund, n'a que faire des souvenirs.
"Le passé, c'est le passé", soutient l'attaquant allemand. "Les deux équipes ont évolué, notre style aussi car de jeunes joueurs dynamiques nous ont rejoints. Ce sont deux équipes bien différentes et, s'il reste quelques champions du Monde dans l'effectif italien, eux aussi ont évolué. Nous, on est en forme et prêts à les affronter."
Le joueur de 34 ans a rejoint le S.S. Lazio en provenance du FC Bayern München l'été dernier et a inscrit 12 buts en 27 rencontres de Serie A pour sa première saison à l'étranger. Mais son année passée en Italie n'est selon lui pas suffisante pour connaître les ficelles du football italien. "Il y a évidemment des différences entre les deux championnats", admet-il. "Ils ont une autre manière de jouer, qui fonctionne aussi."
Klose et ses compatriotes étaient agglutinés devant leur poste de télévision, dimanche, pour voir les Italiens venir à bout de l'Angleterre à l'issue de la séance des tirs au but. "L'Italie a dominé mais ce ne sera pas pareil contre nous. On a cerné les faiblesses italiennes et on va tenter d'en profiter."
Malgré ses 64 buts en 120 sélections, Klose n'est pas certain d'être titulaire, mais il se tiendra prêt, que Joachim Löw fasse d'abord appel à lui ou à Mario Gomez. "Je fais comme si j'allais jouer", assure-t-il. "Je sais qu'on a deux grands attaquants et que l'entraîneur a toujours fait des choix judicieux jusqu'ici. On verra."