Löw a hâte d'affronter le Portugal
vendredi 8 juin 2012
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Les Allemands comme les Portugais ont hâte d'en découdre pour lancer enfin leur tournoi dans un Groupe B très relevé, samedi à Lviv.
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Le sélectionneur allemand Joachim Löw reconnaît qu'il attend avec impatience le premier match que l'Allemagne va disputer dans le Groupe B de l'UEFA EURO 2012 face au Portugal à Lviv : "Il est temps que ça commence."
"On a vraiment hâte d'être au coup d'envoi", indique-t-il à la veille du match. "On a eu droit à une longue période de préparation et on est maintenant prêts à tout. Notre groupe est très costaud mais on ambitionne de se frotter aux meilleures équipes du monde."
Les Allemands vont pouvoir s'en donner à coeur joie en Pologne et en Ukraine puisqu'ils vont également croiser les Pays-Bas et le Danemark. Mais ils vont d'abord en découdre avec le Portugal, qu'ils avaient battu 3-2 il y a quatre ans, avant d'échouer en finale.
Après trois matches joués en 2012, la Selecção de Paulo Bento court toujours après sa première victoire, même si le sélectionneur est conscient que seules vont compter les semaines qui viennent.
"On espère être au top pour faire le poids face à cette belle équipe d'Allemagne", déclare Bento. "Elle a réussi des éliminatoires remarquables [dix victoires en dix matches] et ses trois titres parlent pour elle. Mais on peut faire un résultat."
Bento attend nerveusement des nouvelles de Nani, touché à la cheville, et il est conscient qu'il ne faudra pas laisser passer les opportunités qui se présenteront contre les Allemands, lesquels ont terminé sur le podium lors des trois dernières grandes phases finales. "L'Allemagne laisse peu d'occasions à ses adversaires, il faudra à tout prix les concrétiser. On ne devra pas les laisser attaquer car on risque de souffrir. Il faudra être agressifs, gagner les duels et bien faire circuler le ballon."
Son homologue Löw a tout son effectif sous la main. Seules incertitudes : le poste de latéral droit se joue entre Jérôme Boateng et Lars Bender, alors que celui de pointe offensive échouera soit au prolifique Mario Gomez, soit au spécialiste Miroslav Klose, qui fêtera ses 34 ans.
Ce dernier tiendrait la corde mais rien n'est acquis, comme aime à le souligner le sélectionneur. "Il y a de la nervosité par rapport à la composition d'équipe. C'est toujours comme ça et cette concurrence est un gage de performance."