UEFA.com fonctionne mieux avec d'autres navigateurs
Pour profiter au mieux du site, nous recommandons d'utiliser Chrome, Firefox ou Microsoft Edge.

Ivica Olić, itinéraire d'un miraculé

Ivica Olić a connu une carrière parsemée de blessures, mais vendredi, c'est lui qui a ouvert le score face à la Turquie en barrages de l'UEFA EURO 2012.

Ivica Olić au micro d'UEFA.com après le match à Istanbul
Ivica Olić au micro d'UEFA.com après le match à Istanbul ©UEFA.com

Pour le Croate Ivica Olić, le succès n'a pas été facile. Attaquant qui a dû batailler ferme pour atteindre les sommets, Olić (32 ans) a survécu à une multitude de blessures dans sa carrière.

En plus des petits bobos habituels, le buteur du FC Bayern München s'est cassé le nez trois fois, a subi deux opérations des ligaments croisés, et plus récemment, a souffert d'un problème de hanche. Autant dire que son but en barrage de l'UEFA EURO 2012 face à la Turquie est un beau pied de nez à tous ses malheurs passés.

"J'ai pensé à arrêter", a reconnu le Croate qui a passé neuf mois à suivre un programme de rééducation qui a mis à rude épreuve ses capacités physiques et psychologiques, la saison dernière. L'ancien joueur du PFC CSKA Moskva et du Hamburger SV a cependant refusé d'abdiquer, et s'était promis qu'il se battrait pour retrouver la condition.

Mais alors qu'il venait de faire son retour au début de la campagne actuelle, il s'est de nouveau blessé à la hanche, ce qui l'a éloigné des terrains pendant deux mois. Pour beaucoup, ce dernier coup dur pouvait être fatal pour Olić, co-meilleur buteur de l'UEFA Champions League 2009/10 aux côtés de Cristiano Ronaldo et behind Lionel Messi. Mais le joueur a persévéré.

Vendredi, 13 mois après son dernier match international avec la Croatie, il ne lui a fallu que deux minutes pour marquer en Turquie (3-0). "Vous n'avez pas idée de ce que ça représente pour moi", a déclaré Olić, 75 sélections en équipe de Croatie. "Je ne joue pas pendant un an, puis je reviens et à la 2e minute du match, je marque. Je suis si heureux. On a tous été des gagneurs à Istanbul, ils n'ont pas tiré une fois au but. C'est comme ça que la Croatie joue. Mais ce n'est pas encore fini, il reste un match à disputer. On va être prudents et prêts."

Avec les quotidiens nationaux qui titraient "Olić airlines" et "Dernier appel pour Varsovie et Kyiv", Olić est redevenu un héros dans son pays. "Ma femme et mes enfants étaient restés à Munich et ont regardé le match à la TV", a-t-il expliqué. "Je les ai appelés avant le match, et mon fils Luka, sept ans, criait au téléphone : 'Ne t'inquiète pas, papa, tu vas marquer et on va gagner'."

"J'ai appelé ma femme immédiatement après le match et elle m'a raconté que les enfants sautaient de partout après mon but. Elle a eu du mal à les calmer. Luka joue contre la Turquie sur sa PlayStation depuis la défaite à Vienne à l'UEFA EURO 2008. Maintenant, il peut se détendre, papa lui a fait oublier tout ça."