Boštjan Cesar, de bons souvenirs d'Italie
mardi 22 mars 2011
Résumé de l'article
Déjà buteur contre les Azzurri, Boštjan Cesar est impatient de retrouver l'Italie avec la Slovénie en éliminatoires de l'UEFA EURO 2012, d'autant que le défenseur évolue à l'AC Chievo Verona.
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Toute la Slovénie est impatiente de rencontrer l'Italie vendredi, en éliminatoires de l'UEFA EURO 2012, mais cette rencontre aura une saveur spéciale pour Boštjan Cesar. Non seulement il a marqué le but de la victoire contre les Azzurri dans un match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, en octobre 2004 à Celje, mais en plus le défenseur joue en Serie A, sous le maillot du Chievo Vérone. UEFA.com a rencontré Cesar (28 ans, 52 sélections) avant la visite des hommes de Cesare Prandelli, samedi à Ljubljana.
Deux matches importants attendent la Slovénie en éliminatoires de l'UEFA EURO 2012, mais cette rencontre à domicile contre l'Italie est spéciale pour vous.
Absolument. Ce n'est pas tous les jours qu'on affronte une grande nation comme les Azzurri. Certains disent que cette équipe est plus vulnérable, avec tous ses jeunes joueurs, mais l'Italie est favorite où qu'elle joue, et ça inclut notre pays. Ils seront certainement très motivés, parce que nous les avons battus chez nous en 2004, et nous étions la dernière équipe à les battre avant qu'ils ne soient sacrés champions du monde. Mais ça ne compte plus beaucoup aujourd'hui.
En octobre 2004, vous avez inscrit votre premier but en équipe de Slovénie, et c'était contre l'Italie. Racontez-nous cette soirée.
J'en garde des souvenirs fantastiques. Je venais d'entrer en jeu cinq minutes plus tôt, et nous avions obtenu un coup franc. Nastja Čeh a mis un superbe ballon dans la surface de réparation et j'ai vu l'occasion avant Gigi Buffon. Donc, pour le coup, j'ai facilement battu l'un des meilleurs gardiens du monde de la tête.
Pourriez-vous rééditer l'exploit le 25 mars à Ljubljana ?
Pourquoi pas ? Nous avons prouvé que nous pouvions battre n'importe quelle équipe au monde. Notre équipe est très disciplinée, nous avons un bon gardien et tactiquement, nous avons atteint notre maturité. Quel que soit l'adversaire, nous visons les trois points à domicile. En fait, le match contre l'Irlande du Nord à Belfast quelques jours plus tard sera tout aussi important que la réception de l'Italie.
Vous avez inscrit trois buts en 25 matches pour le Chievo cette saison. Quels sont les points faibles de cette équipe nationale ?
Ce sont de très bons joueurs, donc ils n'ont pas réellement de point faible. Pour les battre, il faut jouer collectif et afficher un bon état d'esprit. La grande inconnue, c'est l'effectif de cette équipe d'Italie. Il y a beaucoup de concurrence, donc nous devons attendre le coup d'envoi pour découvrir leur composition. Concernant l'Italie, je dois dire que j'aime beaucoup être au Chievo. Le club est comme une grande famille, et Vérone est une très belle ville, qui est proche de la Slovénie, en plus. Donc je ne vais pas me plaindre, même si nous ne jouons pas très bien en ce moment.
Si la Slovénie bat l'Italie, vous n'avez pas peur qu'on vous regarde un peu de travers, à votre retour à Vérone ?
Ce n'est pas un problème. De toute façon, il n'y a aucun international italien dans notre club en ce moment, donc je n'aurais pas trop de soucis avec mes coéquipiers. Mais on parle beaucoup de ce match, alors je suis impatient de rentrer en Italie avec les trois points pour la Slovénie.