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Dudek trépigne d'impatience pour la Pologne

Alors qu'il ne reste plus que 500 jours avant le coup d'envoi de l'UEFA EURO 2012, l'ancien gardien de la Pologne Jerzy Dudek espère que son pays saura profiter de l'opportunité d'organiser un tel événement.

Dudek trépigne d'impatience pour la Pologne
Dudek trépigne d'impatience pour la Pologne ©uefa.com 1998-2012. All rights reserved.

Entre évoluer aux côtés de Steven Gerrard dans l'équipe du Liverpool FC vainqueur de l'UEFA Champions League en 2005 et aider la Pologne à sortir de l'anonymat international pour se qualifier pour une Coupe du Monde de la FIFA, Jerzy Dudek en aura des choses à raconter à ses petits-enfants. Toutefois, c'est l'avenir et non pas le passé qui intéresse le gardien du Real Madrid CF quand il rencontre UEFA.com pour discuter de l'UEFA EURO 2012 qui débute dans 500 jours exactement.

La coorganisation de l'EURO – On est fier de voir la Pologne sous les projecteurs. On y est presque, ici comme en Ukraine. Mais d'un autre côté, c'est une sacrée responsabilité d'organiser cet Euro. Il faut que notre fierté rejaillisse sur nos efforts pour préparer cet événement du mieux possible. On veut que tout le monde en profite au maximum jusqu'à la fin du tournoi, il faut donc faire le boulot correctement. C'est comme une équipe de football : on s'entraîne dur mais on ne sait qu'on a gagné la partie qu'au coup de sifflet final. Quand on gagne, on peut être fiers car on a répondu aux attentes qui étaient placées en nous avant le match.

Le développement en Pologne – On va avoir de nouveaux stades, avec de toutes nouvelles infrastructures tout autour. Il n'y a pas que les stades, mais aussi les aéroports et les routes. C'est notre chance de nous rapprocher de l'Europe, de faire un ou deux pas en avant. C'est génial, on va en tirer de nombreux bénéfices dans le futur. Je me souviens de la présentation de notre candidature à Cardiff. À l'époque, il me paraissait impossible de doter la Pologne de stades aussi incroyables. C'est dingue de les voir dans notre pays. Et en plus, on construit aussi des stades plus petits, de 15 ou 20 000 places. Je suis vraiment fier de constater qu'on va se rapprocher des infrastructures qu'on peut trouver en Europe occidentale, que la Pologne va elle aussi avoir des stades de classe mondiale.

La pression – C'est vrai que c'est un privilège de jouer à la maison, dans nos stades. C'est un avantage. Mais ça peut compliquer notre tâche. On a l’exemple récent de la Suisse et de l'Autriche. On est un peu dans le même cas de figure. On va se préparer à réussir un très bon tournoi mais la pression qui pèse sur l'équipe hôte est parfois énorme. C'est un gros défi pour notre sélectionneur, son staff et tout l'encadrement de l'équipe, d'essayer de la réguler et de donner confiance aux joueurs. Il faudra qu'on soit à 100 % et qu'on évite de penser à la pression qui va nous entourer.

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