Le Belarus gagne à Saint-Denis
vendredi 3 septembre 2010
Résumé de l'article
France 0-1 Belarus
Le but en fin de match de Sergei Kislyak a signifié la deuxième défaite des Bleus en match officiel au Stade de France, la première depuis 1999.
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Malgré un grand nombre d'occasions, la France n'a jamais réussi à trouver la solution dans son premier match du Groupe D des éliminatoires de l'UEFA EURO 2012 et le Belarus en a profité pour réaliser l'un des plus grands exploits de sa courte histoire.
L'offensive était pourtant le maître mot de l'équipe de France placée pour la deuxième fois sous la direction de Laurent Blanc. Avec un 4-4-2 composé de deux milieux excentrés (Jérémy Ménez à droite et le capitaine Florent Malouda à gauche), les Bleus démarraient la partie avec de bonnes intentions. Le néo-Marseillais Loïc Rémy n'était pas loin de rassurer les 76 000 spectateurs du Stade de France quand, à la 16e minute, il reprenait d'une splendide tête plongeante un corner bien frappé par Ménez.
Quelques minutes plus tard, les Bélarusses auraient pu ouvrir la marque par l'intermédiaire de Vitali Radzionau. Mais sa tête puis sa frappe étaient contrées par la défense française. Guillaume Hoarau et Malouda ne parvenaient pas à tromper la vigilance de Yury Zhevnov, l'excellent gardien et capitaine.
En deuxième période, la France avait beau pousser, Zhevnov restait vigilant et multipliait les parades. Ménez, Hoarau, puis Yann Mvila s'y cassaient les dents. A la 62e minute, le public français crut à la délivrance, mais le but du capitaine Florent Malouda, hors-jeu, était logiquement refusé par l'arbitre écossais William Collum.
Solide, l'équipe de Bernd Stange ne s'est jamais désorganisée devant les incessants assauts bleus. À l'image de Vyacheslav Hleb. À la 86e minute, le frère d'Aleksandr donnait le tournis à la défense française, et au terme d'un numéro dont il a le secret, étalait sa classe dans la surface pour servir parfaitement en retrait Sergei Kislyak. Le joueur du FC Dynamo Minsk, libre de tout marquage, n'en demandait pas tant, et crucifiait Hugo Lloris du plat du pied droit.
Kevin Gameiro, entré à la place de Louis Saha, blessé - tout comme Rémy - ratait le coche dans les arrêts de jeu et voyait sa volée s'envoler dans le ciel du Stade de France. En manque de réalisme, la France a échoué, et devra se relancer dès mardi en Bosnie-Herzégovine. Elle n'avait plus connu la défaite en compétition dans l'antre où elle fut sacrée championne du monde depuis les éliminatoires de l'UEFA EURO 2000 (3-2 contre la Russie).