Semak prépare une forteresse russe

Un match défensif
Hiddink lui a confié le brassard de capitaine en l'absence de l'attaquant Andrei Arshavin, suspendu pour les deux premiers matches. L'aîné du groupe est parfaitement conscient du danger que représentent Fernando Torres et ses coéquipiers au Stadion Tivoli Neu. Et la Russie voudra éviter de reproduire le même match que pour son entrée en lice au Portugal, il y a quatre ans : les Slaves s'étaient alors inclinés 1-0 face à l'Espagne. "Nous réviserons notre disposition tactique avant la rencontre", confie Semak. "Mais étant donné l'amour espagnol pour les combinaisons et la possession de balle, nous devrons réussir un match discipliné et solide, pour leur lancer aussi peu d'espace que possible."

Un travail qui finit par payer
La saison de Semak au FC Rubin Kazan lui a valu d'être rappelé en sélection à la veille du tournoi, après deux ans d'absence, et il est impatient d'appliquer en match ce que l'équipe a travaillé à l'entraînement. "C'est une nouvelle équipe", explique-t-il. "Bien sûr, le sélectionneur et l'équipe ont dû prendre leurs marques. Nous avons effectué une période de préparation difficile, mais le plus important débute mardi. Nous saurons alors à quel point l'équipe est prête et combien elle s'est améliorée."

Une bonne ambiance
Depuis la chute de l'Union soviétique, la sélection russe n'est plus parvenue à franchir le stade de la phase de groupes des quatre compétitions qu'elle a disputé. Pourtant, Semak se veut optimiste : "L'ambiance est fantastique, il n'y a pas de pression sur nous venant de l'extérieur. Tout le monde essaye de travailler au mieux pour que nous puissions pratiquer notre meilleur football. Nos joueurs sont peut-être jeunes, mais ils possèdent beaucoup d'expérience, car ils ont disputé beaucoup de compétitions européennes. C'est lorsque l'on est bien préparés mentalement et physiquement qu'on a confiance et qu'on montre son meilleur football."