France-Italie, le couperet va tomber

Les deux cousins transalpins s'entendent sur une chose avant de s'affronter dans le dernier match du Groupe C de l'UEFA EURO 2008™ : cette année, leur finale arrive un peu tôt.

Oublier la Roumanie
Car le vainqueur et le finaliste de la dernière Coupe du Monde de la FIFA s’affrontent à Zurich tout en sachant que même une victoire ne leur assurerait pas un billet pour les quarts de finale. La Roumanie ruinerait tous leurs espoirs en s’imposant à Berne contre les Pays-Bas et décrocherait la deuxième place. Pour le sélectionneur français Raymond Domenech, il s’agit de se concentrer uniquement sur le Letzigrund Stadion. "Une rencontre comme celle-là se prépare en oubliant les autres. Il y a une infime chance. Cette chance n’existe que si on est capable de faire quelque chose de probant."

Séance vidéo
Comme les champions du monde 2006, les Bleus ont subi la plus large défaite de leur histoire en Championnat d’Europe de l'UEFA contre les Oranje et Domenech admet que des améliorations sont nécessaires mais que tout n'a pas été mauvais. "On a fait une séance vidéo. Sur l’aspect négatif, en comptant les buts, on a 7 minutes. Sur les choses positives on a 10 minutes. Le contenu n’a donc pas été dramatique."

Sans Vieira
Le boss des Bleus devra une nouvelle fois se passer de son capitaine Patrick Vieira toujours mal remis de sa blessure à la cuisse. Il n'a rien révélé d'autre sur la composition de son onze. Eric Abidal, Lassana Diarra et Karim Benzema, absents lors du match précédent, pourraient faire leur retour. Roberto Donadoni n’a pas été plus explicite. "J’ai une bonne idée de mon équipe, mais cette fois-ci je ne vais rien dévoiler avant le début de la rencontre", a déclaré l’ancien milieu de terrain de l'AC Milan qui ne devrait de toute façon pas effectuer cinq changements comme contre la Roumanie. Antonio Cassano pourrait commencer à la place d’Alessandro Del Piero tandis que Massimo Ambrosini et Gennaro Gattuso frappent fort à la porte de la titularisation.

Revanches
Depuis le but en or de David Trezeguet à l’UEFA EURO 2000™, les France-Italie ont toujours été très disputés. Les Azzurri ont eu leur revanche de Rotterdam à Berlin il y a deux ans, même si les Bleus l’ont ensuite emporté en phase de qualification. Pour Donadoni pourtant, cette rivalité n’est pas un facteur déterminant. "C’est comme n’importe quel match. C’est un match important mais jouer la France ce n’est pas différent de jouer la Roumanie ou les Pays-Bas. Les deux équipes seront très motivées. J’ai hâte que le match commence."