La Suède défie les statistiques

Le milieu de terrain Anders Svensson jouera un rôle primordial à Innsbruck samedi contre une Espagne en pleine puissance. Mais lui et la Suède savent créer la surprise.

Contraste
Le deuxième match de la Suède à l'UEFA EURO 2008™ devrait être différent du premier match contre la Grèce. Alors que les champions en titre ont rarement mis en en danger les hommes de Lars Lagerbäck lors de la victoire 2-0 des Scandinaves, l'Espagne, elle, a trouvé le chemin des filets à quatre reprises contre la Russie dans l'autre match du Groupe D. Après avoir visionné le match à la télé, le joueur de l'IF Elfsborg a été impressionné par la prestation des Ibères. "L'Espagne est sans doute l'équipe au monde la plus à l'aise avec le ballon. Nous n'aurons probablement pas beaucoup le ballon contre eux", affirmait le joueur (31 ans). "Mais il est possible de gagner ce genre de matches aussi."

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Svensson ne fait pas de promesses mais sait de quoi il parle. L'international au 92 capes disputait le match de Coupe du Monde de la FIFA 2002 contre l'Argentine avec la Suède, le dernier match de la première phase dans un groupe également composé de l'Angleterre et du Nigeria. Les Argentins, pourtant favoris avant la compétition, devaient absolument s'imposer pour se qualifier. Et même si les Sud-américains contrôlaient le ballon tout du long de la rencontre, Svensson marquait le premier but sur coup franc. L'Argentine parvenait à égaliser mais se faisait éliminer alors que la Suède terminait première du groupe.

Tout est prévu
Comme l'Argentine il y a six ans, l'Espagne est considérée comme un grand candidat au titre de l'UEFA EURO 2008™. Lagerbäck considère cette équipe comme "l'une des meilleure du monde quand elle joue ensemble" et Svensson n'en pense pas moins. "Tout à fait. Nous les avons rencontrés deux fois en éliminatoires donc nous savons ce dont ils sont capables", affirme-t-il sur euro2008.com. "Nous devons leur rendre la tâche difficile, nous imposer physiquement et essayer de les frustrer." Même Svensson, l'un des joueurs les plus créatifs de son pays, commence à jouer un rôle plus défensif au sein de l'équipe nationale. Et contre des Espagnols friands de passes rapides, il connaît la bonne formule pour obtenir un bon résultat. "Nous devons jouer collectivement et rester bien en place", conclut-il. "Ce sera 90 minutes de dur labeur."