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Ribéry, meneur de troupe enthousiaste

Le milieu de terrain français devra une nouvelle fois prendre le jeu à son compte pour vaincre l’Italie. Il croit dur comme fer à une qualification des Bleus.

Franck Ribéry y croit encore
Franck Ribéry y croit encore ©Getty Images

Le milieu de terrain français devra une nouvelle fois prendre le jeu à son compte pour vaincre l’Italie. Il croit dur comme fer à une qualification des Bleus.

Certitudes
Replacé en meneur de jeu hyperactif, Franck Ribéry a été l'une des satisfactions française sur la pelouse du Stade de Suisse. Le joueur du FC Bayern München a pourtant bien du mal à tirer la couverture à lui quand le reste de l’équipe a pris un sérieux coup de froid. "Quand je suis sur un terrain je me donne à fond, c'est tout. Je sens la confiance de mes coéquipiers", assure-t-il. Le rôle d’organisateur désormais clairement dévolu au joueur du FC Bayern München lui sied et les offensives dangereuses face aux Pays-Bas ont généralement germé d’un de ses deux pieds. L’efficacité finale n’étant pas de son ressort, Ribéry sera sans doute le seul joueur français armé de certitudes individuels face à l’Italie mardi soir.

Déjà un cadre
Peu enclin aux grands discours, le meneur de l’équipe de France aimerait se concentrer sur le jeu et en finir avec des questions qui polluent selon lui l’atmosphère des Bleus. "Il faut arrêter de parler. Il faut jouer", lâche-t-il. "On a un maillot à représenter, on a un pays derrière nous." Il n'a beau faire partie de la sélection nationale que depuis deux ans, Franck Ribéry, 25 ans, a le parler assuré. A propos de ces anciens qui font l’équipe de France depuis plus d’une décennie maintenant, il n’est pas inquiet. "Oui c’est peut-être la fin d’un cycle pour certains. Mais c’est bien, on est sûr qu’ils auront envie de beaucoup donner si c’est leur dernier match".

Objectif qualification
Des rencontres en bleu, le Munichois est appelé à en disputer encore beaucoup à l’avenir, lui qu’on dit destiné à patronner l’équipe de France dans les années à venir. Ribéry ne voit pas si loin, le regard fixe sur l’Italie et ce formidable défi qui attend les Tricolores. "Franchement, je ne pense pas à l'élimination, je pense déjà au prochain tour." Il faudra pour cela passer l’obstacle italien, un match que le Français attend avec impatience, une occasion de retrouver son coéquipier en club, Luca Toni. "C’est un joueur très embêtant, qui pèse énormément sur les défenses" prévient-il. "Ce n’est pas un joueur qui va dribbler trois joueurs mais il sent bien les coups, il est toujours bien placé."

Trio confiant
La défense française, sans doute remaniée, est prévenue. Côté attaque, Franck Ribéry sait pertinemment qu'il faudra retrouver l’efficacité des grands jours et il ne serait pas contre une association avec Thierry Henry et Karim Benzema. "On communique très bien en dehors du terrain. Sur la pelouse, c’est comme si on jouait ensemble depuis longtemps". Droit vers l’objectif, le Bleu sait enfin que tous ces efforts pourraient s’avérer vains si la Roumanie venait à l’emporter sur les Pays-Bas. Lui ne veut pas y croire. "Les Pays-Bas vont vouloir gagner. Certains vont se reposer, c’est normal, mais les autres vont vouloir jouer et prouver qu’ils ont leur place dans cette équipe".