Kovač décidera quand il partira
mercredi 18 juin 2008
Résumé de l'article
Il est peut-être sur le point de quitter la scène internationale mais le capitaine croate Niko Kovač (36 ans) ne veut pas être envoyé à la retraite par les Turcs vendredi soir.
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A 36 ans, le capitaine de la Croatie Niko Kovač sait que son temps sur la scène internationale est près de s'écouler. L'infatigable milieu de terrain pense prendre sa retraite internationale après l'UEFA EURO 2008™ mais il compte bien ne pas laisser la Turquie, son prochain adversaire en quarts de finale, l'envoyer à la retraite de si tôt.
"Dernière grande compétition"
Les deux équipes se rencontrent au Ernst-Happel-Stadion de Vienne sachant qu'elles se trouvent à seulement trois matches de la gloire. Les émotions seront fortes pour Kovač au terme de sa carrière. "C'est particulier pour moi parce que pense que ce sera ma dernière grande compétition", confie-t-il sur euro2008.com. "J'apprécie chaque jour, pas seulement les matches. Il y a une ambiance particulière en équipe nationale ; on se sent comme des frères et je suis déjà triste à l'idée de prendre ma retraite mais c'est comme ça. Il faut donner l'occasion de s'épanouir aux jeunes mais je suis sûr qu'ils continueront sur cette lignée."
Les Turcs chanceux
Depuis ses débuts en Croatie en 1996, le vétéran du FC Salzburg sait jusqu'où l'équipe peut aller. Après trois victoires dans le Groupe B, les hommes de Slaven Bilić sont considérés favoris face à la Turquie, ce que ne nie pas Kovač. "On a battu l'Angleterre deux fois, l'Allemagne, l'Italie et l'Argentine [ces deux dernières années], ça veut bien dire que l'équipe est très bonne", explique-t-il comparant ces victoires avec le match qui permettait aux Turcs de se qualifier pour les quarts. "Contre les Tchèques, ils perdaient 2-0 et ont réussi à gagner, cela veut dire qu'ils sont capable de battre n'importe qui. Ils ont aussi eu de la chance car si Petr Čech n'avait pas fait d'erreur, ça aurait été différent. Je suis sûr que ça n'arrivera plus. Nous connaissons nos adversaires et comme eux, nous sommes confiants."
Equipe unie
Cette confiance, ils la puisent dans leur état d'esprit qui fait d'eux une véritable famille. "Notre équipe respire comme une seule personne", affirme Kovač. "Il n'y a pas de grosse différence entre la première et la deuxième équipe, nous sommes une équipe. Vous avez vu après le but de Klasnić. On s'est tous levés du banc pour fêter son succès. Certains ont même pleuré après son but. Notre équipe est unie, notre pays est uni. Le peuple croate est derrière nous et nous donne de la force et de l'énergie."
Amour fraternel
En tant que capitaine, Kovač sait qu'il se doit de maintenir cette attitude positive. Cet individu intensément charismatique aime porter le brassard des responsabilités. "Je suis le plus ancien du groupe, je suis le leader sur et en dehors du terrain", affirme-t-il. "De nombreux joueurs manquent d'expérience. Parfois, je dois les booster ou les calmer." Le milieu de terrain né en Allemagne, lui, trouve un certain réconfort avec la présence de son frère Robert en défense centrale. "C'est énorme de jouer avec son frère", explique-t-il. "On a joué ensemble en club et il signifie beaucoup pour moi parce que je me sens toujours en sécurité et en confiance quand il est derrière moi ; je sais que rien ne peut m'arriver." Les deux hommes espèrent que leur lien fraternel ne sera pas brisé avant la semaine prochaine.