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Rehhagel : "2004 était un miracle"

Les réactions des deux sélectionneurs après la victoire 1-0 de la Russie sur la Grèce, samedi dans le Groupe D de l'UEFA EURO 2008™.

Otto Rehhagel, sélectionneur de la Grèce, face Guus Hiddink, sélectionneur de la Russie
Otto Rehhagel, sélectionneur de la Grèce, face Guus Hiddink, sélectionneur de la Russie ©Getty Images

Les réactions des deux sélectionneurs après la victoire 1-0 de la Russie sur la Grèce, samedi dans le Groupe D de l'UEFA EURO 2008™.

Guus Hiddink, sélectionneur de la Russie
Je suis très fier d’eux. Nous avons vécu des séances [d’entraînement] intenses, pour voir comment les joueurs allaient réagir. Je suis content de leur réaction, car nous devons le résultat de ce soir à un football attrayant, mais défensivement, tout le monde a également fait son travail. On a commis quelques erreurs qui auraient pu nous coûter cher, mais je suis peut-être trop critique. Normalement, lorsque vous manquez des occasions dans un match, vous finissez par le payer. Nous aurions pu tuer le match avec nos contre-attaques, et au niveau international, quand on se procure cinq ou six occasions, on doit les mettre. Nous sommes l'outsider du groupe car nous n'avons pas autant d'expérience que les autres équipes. Mais les outsiders aussi peuvent s'imposer. Nous avons un problème avec [Yuri] Zhirkov et [Diniyar] Bilyaletdinov : je ne sais pas s’ils seront disponibles au cours des prochains jours. Au sujet du retour [d’Andrei] Arshavin, c’est toujours bien d’avoir de bons joueurs dans l’équipe. Nous pouvons nous améliorer, nous devons encore apprendre à nous battre et à exiger plus les uns des autres. C’est une très grande expérience pour les joueurs. Le football russe se développe, et il est important que l’équipe nationale joue bien.

Otto Rehhagel, sélectionneur de la Grèce
C'était un match très intense. Notre équipe a mieux joué aujourd'hui que face à la Suède. Malheureusement, nous n'arrivons pas à marquer, ce qui n'est pas nouveau. C'est pourquoi nous voulions débuter avec une défense solide, pour pouvoir tenir la distance et tenter d'inscrire un but. Nous n'avons pas le profil de l'équipe qui peut marquer trois buts par match. Par contre, j'ai aimé la passion affichée par mon équipe, et le fait qu'ils ont combattu avec toutes leurs forces, malgré la puissance des Russes. Moi aussi, j'ai affronté des équipes russes de mon temps, et je sais que tous leurs joueurs sont très rapides et très bons. Nous voulions bien sûr faire mieux, mais en étant dans le même groupe que l'Espagne et la Suède, nous savions que ce serait très difficile. Le plus important, c'est l'engagement dont les joueurs ont fait preuve : ils se sont battus jusqu'au dernier moment. Je leur avais demandé de tout donner, et c'est ce qu'ils ont fait, malgré la défaite. Les prochains adversaires de la Russie pourraient avoir des surprises. En 2004, un miracle s'est produit, ce qui n'arrive que tous les 30 ans environ. Si ça arrivait tout le temps, on n'appellerait pas ça un miracle, pas vrai ? Nous devons maintenant nous concentrer sur l'Espagne : nous avons le devoir et l'obligation de jouer aussi bien que possible.