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Le long chemin des Bleus

Retenus en Norvège, vendredi soir, les Bleus doivent d'abord rejoindre les Féroé puis s'y imposer samedi pour garder leur destin en main.

Face aux Féroé, qui lui donnèrent quelque tracas il y a trois ans, la France se lance samedi - si le temps le permet - dans un dernier sprint, à destination de l'Autriche et de la Suisse. Il lui reste trois matches pour dépasser l'Italie ou la redoutable Ecosse, dans le Groupe B des éliminatoires de l'UEFA EURO 2008.

Langage imagé
Le sélecitonneur des Bleus était catégorique, cette semaine : "Si nous ne prenons pas six points, nous sommes morts". Toujours ce langage imagé qui faisait dire il y a trois ans à celui qui débutait alors dans le métier de sélectionneur A : "On a été mauvais", au coup de sifflet fde sa première victoire à la tête des Bleus, au Torsvollur, à Thorshavn.

De justesse face à l'Italie
La France s'imposait à 10 (expulsion de Patrick Vieira) sur une équipe accrocheuse, regroupé devant son but et exprimant de manière admirable le tempérament des 48 000 iliens qui constituent la nation féroïenne. Malmenés dans leur stade de 6000 places en début d'éliminatoires (défaite 6-0 face à la Géorgie), les joueurs de Jógvan Martin Olsen sont toujours à la recherche de leur premier point dans le Groupe B mais il n'ont perdu que 2-1 devant l'Italie récemment. Pas mal pour la 193e nation mondiale, où 10% de la population est licenciée, contre 2% en France.

"A dix derrière"
"Nous savons que ce sera un match difficile", déclare le capitaine Lilan Thuram. "Ils nous attendront à dix derrière mais nous ne devrons pas perdre notre sang-froid si nous ne marquons pas." En 2004, un but de Ludovic Giuly avait débloqué la situation. Puis Djibril Cissé avait réussi le break. Sans ces deux hommes, la France atteignait ensuite la finale de la Coupe du Monde de la FIFA.

Brouillard
En attendant, vendredi soir, son avion tentait en vain d'atteindre cet archipel du bout de l'Europe. Après un essai infructueux en raison du brouillard, l'appareil transportant la délégation bleue s'est posé en Norvège, à Bergen. Un peu d'impromptu, dans la vie réglée des joueurs, c'est aussi cela les Féroé. Il y a trois ans déjà, c'est l'avion du retour qui n'avait pu décoller à l'heure pour cause de brouillard, le lendemain du match. Si la France ne parvient pas à rallier sa destination samedi matin, elle pourra demander une dérogation et jouer dimanche.

Disette offensive
C'est peut-être donc à la hussarde que Thierry Henry égalera Michel Platini, meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (41 buts à 40 pour Henry). Auteur récemment d'un triplé avec le FC Barcelona, l'ancien de l'Arsenal FC serait très content de marquer ce but, que ce soit un samedi ou un dimanche. Car la ligne offensive et son efficacité sont en question depuis trois matches, où les Bleus n'ont pas marqué dans le jeu.

L'attaque en question
En l'absence de David Trezeguet, non retenu, Henry et Nicolas Anelka font figures de favoris pour démarrer. Karim Benzema, malgré ses 20 ans, pourrait être lui aussi de la partie. Il restera ensuite à la France à recevoir mercredi la Lituanie et à jouer le 21 novembre en Ukraine. Si elle remporte tous ses points, l'équipe vice-championne du monde peut mathématiquement se donner le droit de reprendre le titre que les grecs ont dérobé à la génération Zidane il y a bientôt quatre ans.