La dernière chance de l'Ukraine
mardi 11 septembre 2007
Résumé de l'article
Selon Oleh Shelayev, si l'Ukraine ne bat pas l'Italie à Kiev mercredi, elle peut "dire adieu à l'EURO".
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Selon Oleh Shelayev, si l'Ukraine ne bat pas l'Italie à Kiev, elle peut "dire adieu à l'Autriche et à la Suisse". Mais Cristiano Lucarelli risque de poser problème, car il connaît l'équipe "de l'intérieur".
"Dernière chance"
Après un décevant nul 1-1 contre la Géorgie à Tbilissi samedi dernier, les enjeux sont énormes pour l'Ukraine pour le match du Groupe B au stade NSC Olympiyskiy. Le match du week-end laisse les hommes d'Oleh Blokhin à cinq points derrière l'Ecosse, deuxième du groupe, et à quatre points derrière l'Italie mais avec un match de moins. Le sélectionneur reste cependant optimiste. "Nous avons perdu des points importants en Géorgie, et je n'ai pas vu les qualités qui pourraient nous permettre de battre l'Italie", a-t-il déclaré. "Mais je suis optimiste, je suis certain que nous pouvons exploiter notre dernière chance."
Match difficile
La partie est loin d'être gagnée. L'Ukraine s'est inclinée 3-0 face aux Azzurri en quarts de finale lors de la dernière Coupe du Monde de la FIFA, et n'a inscrit qu'un seul but contre eux, lors d'une défaite 3-1 en qualifications pour l'EURO '96™ il y a douze ans. Un Andriy Shevchenko précoce avait fait ses débuts internationaux lors de cette campagne. Soixante-quatorze matches plus tard, le capitaine de la sélection ukrainienne a parfaitement conscience des enjeux. "Tout le monde devra se donner à 150 ou même 200 %", déclare l'attaquant du Chelsea FC. "C'est seulement de cette façon qu'on pourra obtenir un résultat. Mais nous savons que l'Italie est championne du monde et que c'est l'une des meilleures équipes de la planète - peut-être la meilleure."
Espions locaux
Shevchenko a passé sept saisons à l'AC Milan, et peut donc fournir à ses coéquipiers un éclairage précieux sur la sélection italienne. Mais les Azzurri aussi ont leur "espion", en la personne de Lucarelli, qui évolue au FC Shakhtar Donetsk. "Ce sera un match difficile", estime l'Italien. "Ce n'est pas seulement une question de prestige, car cette victoire compte beaucoup pour eux. Les trois points leur permettraient de se rapprocher de la phase finale. Roberto Donadoni avait de bonnes raisons de me poser des questions sur les sept internationaux ukrainiens du Shakhtar. C'est une équipe forte."
Shelayev déterminé
Les deux équipes se sont préparées avec le plus grand soin. Mais vu leur position dans le groupe, les locaux risquent bien d'abandonner toute prudence mercredi. "Si nous ne gagnons pas, nous pouvons dire adieu à l'Autriche et à la Suisse", estime Shelayev, buteur pour l'Ukraine ce week-end. "Nous ne pouvons pas nous permettre de reculer au classement. Nous n'avons rien à perdre."